Une histoire de la musique
Du gospel au mp3
(sec 2)

 

Cours 1

1619 : l'esclavage

L’esclavage est le péché originel des États-Unis d’Amérique, et cette faute fondatrice a débuté il y a exactement 400 ans, à la fin août 1619 à Point Comfort (l’actuel Fort Monroe), en Virginie.

Le White Lion, navire pirate anglais battant pavillon hollandais, accoste alors avec à son bord une vingtaine d’Africains arrachés quelques semaines plus tôt au royaume de Ndongo, dans l’actuel Angola. Le White Lion les a capturés comme butin sur le navire portugais Sao Joao Baptista faisant route vers Veracruz, au Mexique.

Les négriers avaient embarqué environ 350 malheureux en Afrique. Les rescapés débarqués dans la colonie naissante sont maintenant considérés comme les premiers esclaves africains en Amérique du Nord.

Ils sont en fait échangés contre de la nourriture et travaillent ensuite une vingtaine d’années pour rembourser leur dette. L’esclavage n’a été officiellement légalisé en Virginie qu’en 1661.

L’«institution particulière» a ensuite duré deux siècles sur le territoire des États-Unis. La servitude involontaire a frappé des millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Il a fallu une terrible guerre civile pour en venir à bout constitutionnellement.

Le crime créateur des États-Unis d’Amérique fait toujours sentir son héritage enténébré. La discrimination structurelle et quotidienne perdure. Les Afro-Américains représentent 13 % de la population étatsunienne, mais ne détiennent que 3 % de la richesse de leur pays.

Source : https://www.ledevoir.com/monde/ameriques/560952/les-premiers-esclaves-africains-arrivaient-en-virginie
-il-y-a-tres-exactement-400-ans

Black Betty, un chant de travail afro-américain du groupe Iron Head.

Day-O (The Banana Boat Song)

 

Cours 2

Le banjo

L'origine de l'instrument moderne remonte d'abord aux années 1830-1840 durant lesquelles ont commencé l'industrialisation et la commercialisation d'un instrument plus ancien (XVIIe siècle) utilisé par les esclaves africains déportés aux États-Unis. La source iconographique la plus ancienne se trouve dans un récit de voyage écrit par Sir Hans Sloane en 1688 et publié à Londres en 1707.

Les musiciens noirs exploitèrent l'aspect rythmique de l'instrument avec un tel succès que les blancs du Sud des États-Unis s'y intéressèrent.

À partir de la dernière décennie du XIXe siècle, le banjo se distingua dans le style de pré-jazz appelé « Dixieland », vogue qui continua jusque dans les années 1930.

Ce banjo connut à nouveau le succès après la Seconde Guerre mondiale grâce aux Américains Pete Seeger (style traditionnel du Sud) et Earl Scruggs (bluegrass). De nombreux guitaristes américains au jeu rapide, comme Arthur "guitar boogie" Smith, ont abordé la musique par le banjo.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Banjo

Thunderstruck by Steve'n'Seagulls

Délivrance - Dueling Banjos (Bluegrass style)

 

Cours 3

Le piano Bar

À l'instar des autres instruments, l'histoire du piano dans le jazz est une affaire d'individualités exceptionnelles, chaque musicien apportant sa contribution à l'évolution de l'ensemble.

Aux origines du jazz, cet instrument est quelque peu marginalisé en raison du prix exorbitant que son achat représente. Il n'apparaît évidemment pas dans ces musiques de labeur que sont les work songs, ni dans le blues des descendants d'esclaves.

Souvent chantés a cappella, les spirituals sont tout de même parfois accompagnés à l'orgue dans les églises. Au XIXe siècle, le piano n'a pas non plus sa place dans les ensembles itinérants qui parcourent le territoire américain et qui, pour survivre, doivent se déplacer rapidement. Contraint à l'immobilisme, le piano n'est cependant pas écarté de l'ascension irrésistible du courant noir américain émergent. Nous n'avons pas de sources définitives quant à l'apparition et l'évolution des premiers pianistes de jazz.

Toutefois, on peut supposer que l'impulsion fut donnée par certains Blancs en apprenant à quelques affranchis créoles à lire la musique et à jouer du piano. Pour les propriétaires blancs, cela représentait la possibilité d'une animation peu coûteuse. Le piano, qui était très répandu dans la société dominante, remplissait, et pour longtemps encore, la fonction de notre poste de radio, seul moyen de diffusion musicale privé.

L'apparition du piano mécanique contribue encore davantage à installer l'instrument dans ce rôle : un grand nombre de pianistes ont réalisé eux-mêmes des rouleaux perforés reproduisant leurs œuvres. Lisant les partitions, les musiciens de couleur jouent des musiques à la mode, de la musique « classique », des airs de danses, etc. Ils s'imprègnent ainsi peu à peu du répertoire et de la technique de l'instrument. Mais tous connaissent aussi la musique populaire de la rue, celle qui, enfants, les a imprégnés. Lentement, après sans doute de nombreux essais et tâtonnements, quelques artistes aboutissent vers 1890 aux expériences convaincantes du ragtime.

Source : https://edutheque.philharmoniedeparis.fr/0798688-histoire-jazz-piano-origines.
aspx#:~:text=%C3%80%20l'instar%20des%20autres,exorbitant%20que%20son%20achat
%20repr%C3%A9sente.

Top 10 Saloon Music on a 1915 Piano

 

Cours 4

Fats Waller

Thomas Wright Waller, dit Fats Waller, né le 21 mai 1904 à New York, mort le 15 décembre 1943 à Kansas City (Missouri), est un pianiste, chanteur, organiste, compositeur et chef d’orchestre américain de jazz.

C'est un des musiciens les plus influents et les plus appréciés du public et de la critique, tant aux États-Unis qu'en Europe, à une époque où le jazz peinait à être considéré comme une musique « sérieuse ». Il a écrit plusieurs centaines de chansons, dont une bonne partie sont devenues des standards de jazz. Pianiste virtuose, son jeu a influencé de nombreux jazzmen, dont Art Tatum, Count Basie ou Thelonious Monk.

Thomas Wright Waller, qu'on appelle déjà « Fats » en raison de sa corpulence, se révèle très doué. Il trouve naturellement sa place dans le milieu professionnel et sa notoriété ne cesse de grandir tant dans les night-clubs que dans le circuit des soirées privées.

En 1921, il accompagne les films muets à l'orgue dans un autre cinéma, où il gagne 50 $ par semaine.

En 1922, à l'âge de 18 ans, il grave ses premiers enregistrements pour le label Okeh, Muscle Shoals Blues puis Birmingham Blues, deux de ses compositions.

En 1923, pour la QRS Company, il grave des « pianos-rolls » (rouleaux pour piano mécanique).

À 20 ans, c'est un artiste reconnu sur toute la scène de Harlem.

En 1926, on raconte qu'il a été enlevé par des gangsters après un concert, afin qu'il joue à l'anniversaire d'Al Capone.

Dans les années 1930, sa popularité en tant que pianiste, compositeur et chanteur est immense. Il enregistre ses plus beaux solos de piano, apparaît dans des films. Chaque apparition en public déclenche les rires et la bonne humeur tant la personnalité de Fats est explosive et truculente.

Il tourne en France en 1931 et fonde son orchestre « Fats Waller and his Rhythm. Le groupe sillonne les États-Unis et grave près de 500 titres.

Alcoolique, obèse, épuisé par ses tournées harassantes, sa santé est défaillante. Dans le train du retour à New York, à proximité de Kansas City, il décède le 15 décembre 1943 dans un wagon-lit du Santa Fe Chief Train d'une pneumonie, à la suite d'une cure de désintoxication alcoolique, alors qu'il est âgé de 39 ans.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fats_Waller#:~:text=Fats%20Waller%2C%20%C3%A0%20son%20%
C3%A9poque,comme%20une%20musique%20%C2%AB%20s%C3%A9rieuse%20%C2%BB.

On ne peut pas attribuer l'invention de cet instrument de musique à une seule personne. En effet, ses nombreux mécanismes ont été inventés sur une longue période, principalement pendant la seconde moitié du XIXe siècle. 

Sur le système pneumatique de type Pianola par exemple, le papier perforé glisse sur une sorte de maître cylindre à air (appelé parfois « flûte de Pan »), comportant lui-même un trou par note. Lorsqu'un trou du papier passe sur un trou du cylindre l'air passe dans un circuit qui transmet la pression sur un marteau, externe (piano player) ou interne (machine compacte). Plus le trou du papier est allongé, plus la note dure.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Piano_m%C3%A9canique

fats waller - your feet's too big

Piano mécanique

 

Cours 5

Le ragtime

Le ragtime est un genre musical ayant émergé aux États-Unis, extrêmement populaire entre 1897 et 1918. Le cake-walk et les musiques de salon adoptent une forme primitive de ragtime, mais l'émergence du ragtime est généralement située en 1897, année où sont publiées plusieurs compositions importantes de ragtime (communément appelées rags). Le plus célèbre compositeur de ragtime est l'afro-américain Scott Joplin.

Le ragtime est généralement considéré comme l'un des principaux précurseurs du jazz. À partir des années 1920, le jazz a rapidement supplanté le ragtime, même si celui-ci a pu continuer à se développer au travers de dérivés tels que le novelty piano. Le ragtime a par la suite connu un regain d'intérêt dans les années 1950 et les années 1970 (notamment avec la musique du film L'Arnaque, The Entertainer, empruntée à Scott Joplin). Le ragtime est principalement associé au piano, mais est aussi joué avec d'autres instruments, tels que la guitare ou le banjo, et peut être interprété par des ensembles de jazz Nouvelle-Orléans.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ragtime

Ragtime piano : The Entertainer (Scott Joplin, 1902)

Hellzapoppin' in full color

 

Cours 6

1896 : George W. Johnson est le premier artiste noir enregistré avec les chansons Whistling Coon et The Laughing Song

Johnson est né de parents esclaves affranchis, probablement au début des années 1840. Il était lui-même un esclave en Virginie, mais a été libéré en 1853 et a vécu pendant la guerre civile. Il a fini par s'installer à New York dans les années 1870 et a attiré l'attention en sifflant pour gagner sa vie sur les bateaux-ferry, c'est ainsi qu'il a été découvert et enregistré.

Ce qui est étonnant avec les premiers enregistrements de Johnson, c'est que chacun était unique. Chaque enregistrement était réalisé et coupé sur place, donc il devait réussir chaque prise parfaitement, et il était ensuite payé pour la session.

Au moment de chaque enregistrement de cylindre était enregistrement maître, ou chaque cylindre à vendre était enregistrée directement originale par l'auteur lui-même. Un chanteur avec une voix puissante a été en mesure d'enregistrer également 3 ou 4 cylindres à la fois, avec autant de phonographes qui ont captivé simultanément la voix du chanteur. Johnson est venu d'enregistrer la même chanson dans un studio d'enregistrement depuis plus de cinquante fois par jour.

Il gagnait correctement sa vie, mais il n'y avait pas de lois sur le droit d'auteur, ni même d'industrie de l'enregistrement à cette époque.

Johnson a mené une vie controversée et a également été accusé d'avoir tué sa petite amie alcoolique. Son procès a été très médiatisé au début des années 1900.

Source : https://boowiki.info/art/american-singers/george-w-johnson.html

The Laughing Song - George W. Johnson (1898)

 

Cours 7

1897 : publication de Harlem Rag de Tom Turpin, premier ragtime composé par un Afro-Américain.

Thomas Million Turpin (18 novembre 1871 - 13 août 1922) était un pianiste et compositeur de ragtime. Il est l'un des précurseurs du genre, publiant son "Harlem Rag" en 1897. Son œuvre comporte au total huit pièces. Né le 18 novembre 1871 à Savannah (Géorgie), il décéda le 13 août 1922 à Saint-Louis, à l'âge de 50 ans.

Tom Turpin naît à Savannah (Géorgie) le 18 novembre 1871, fils de John L. Turpin et Lulu Waters Turpin. Aux environs de 20 ans, il ouvre un saloon à Saint Louis (Missouri) qui devient un point de rendez-vous pour les pianistes du coin et de ce fait un endroit d'incubation du ragtime naissant. Turpin lui-même a à son crédit le premier rag publié par un métis afro-américain, son « Harlem rag » de 1897. Les autres rags qu'il a publié sont "Bowery buck", "Pan-Am Rag", "Ragtime Nightmare", "St. Louis Rag" et "The Buffalo Rag".

Turpin était un homme imposant: 1,83 m pour 136 kg. Son piano devait être surélevé afin qu'il puisse jouer debout : assis, son estomac aurait gêné. Outre la gérance de son saloon et la composition de ragtime, il contrôle (avec son frère Charles) un théâtre, des salles de jeux, des salles de danse et des salles de sport. Il a été deputy constable et était l'un des premiers Afro-américains ayant une influence politique à Saint Louis. Son influence sur la musique locale lui a valu le titre de père du Ragtime de St Louis .

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tom_Turpin

Harlem Rag by Tom Turpin (1899, Ragtime piano)

 

Cours 8

Original Dixieland Jass Band

26 février 1917 : le premier disque de jazz enregistré par l'Original Dixieland Jass Band.

L’Original Dixieland Jass Band est un quintette américain formé de musiciens blancs mené par le cornettiste Nick La Rocca. C'est la première formation à enregistrer, en 1917, un disque de jazz.

Originaires de La Nouvelle-Orléans, Nick La Rocca et d'autres anciens musiciens s'installent à Chicago en 1916. Là, ils jouent pendant une saison sous le nom du Stein's Dixie Jass Band.
Ils partent ensuite pour New York où ils trouvent des engagements grâce aux recommandations du chanteur et acteur Al Jolson et commencent à connaître le succès.
L'aspect visuel (coulisse du trombone guidée avec le pied...) et les gimmicks pittoresques (bruits de klaxons, imitations de bruits d'animaux...) passent souvent avant la musicalité. Les musiciens se définissent eux-mêmes d'ailleurs comme des untuneful harmonists playing peppery melodies (des harmonistes discordants jouant des mélodies piquantes) . En janvier 1917, le groupe enregistre le morceau Darktown Strutters' Ball pour le label Columbia mais, l'enregistrement n'étant pas concluant, les titres ne sont pas édités et les matrices détruites.

Le 26 février 1917, l'Original Dixieland Jass Band entre dans l'histoire du jazz en enregistrant pour le label « Victor Talking Machine Company » ce qui est considéré comme le premier disque de jazz : un 78 tours Livery Stable Blues et Dixieland Jass Band One-Step.
Lors de cet enregistrement « historique » de 1917 jouent Nick La Rocca (cornet), Larry Shields (clarinette), Eddie Edwards (trombone), Henry Ragas (piano) et Tony Sbarbaro (batterie). Le disque est mis sur le marché le 7 mars 1917. Il connaît un énorme succès, se vendant à plus d'un million d'exemplaires.

À l'ODJB revient le mérite d'avoir fait connaître le jazz, d'avoir ouvert la porte des studios à des musiciens plus intéressants et d'avoir éveillé des vocations chez de jeunes instrumentistes des années 1920.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Original_Dixieland_Jass_Band

Original Dixieland Jass Band - Livery Stable Blues (1917)

 

Cours 9

Big Bill Broonzy

Lee Conley Bradley, dit Big Bill Broonzy, est un guitariste et chanteur de blues américain né en 1893 ou 1903 et mort le 15 août 1958 à Chicago.

Sa carrière commence dans les années 1920, lorsqu'il joue du country blues pour un public majoritairement afro-américain. Au cours des années 1930 et 1940, il réussit la transition vers un son plus urbain, populaire auprès du public de la classe ouvrière. Dans les années 1950, un retour à ses racines folk-blues traditionnelles fait de lui l'une des figures de proue du renouveau de la musique folk américaine émergente et une star internationale. Sa carrière longue et variée le place comme l'une des figures clés du développement de la musique blues au XXe siècle.

C'est en tant que guitariste qu'il commence sa carrière à Chicago au milieu des années 1920. Il y rencontre Papa Charlie Jackson qui lui enseigne la guitare et l'embauche pour l'accompagner. Au cours de ces années, Broonzy travaille dans une série de petits boulots pour compléter ses revenus, comme porteur, cuisinier, fondeur ou gardien, mais son principal intérêt est pour la musique.


Grâce à son association avec Jackson, Broonzy obtient une audition avec J. Mayo Williams de Paramount Records. Ses premiers enregistrements, réalisés avec son ami John Thomas au chant, sont rejetés. Mais Broonzy persiste, et son deuxième essai, quelques mois plus tard, est couronné de succès. Il enregistre son premier 78 tours en 1927. Deux ans plus tard, il connaît son premier grand succès avec Big Bill Blues, qui lui assure une réputation qui durera jusqu’à sa mort.

Broonzy signe plus de 300 chansons au cours de sa vie, y-compris des adaptations de chansons folkloriques traditionnelles et des chansons de blues originales. En tant que compositeur de blues, il est unique dans l'écriture de chansons qui reflètent ses expériences rurales et urbaines.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Big_Bill_Broonzy#:~:text=Lee%20Conley%20Bradley%2C%20dit%20Big,un%20
public%20majoritairement%20afro%2Dam%C3%A9ricain.
Blues In 1890

 

Cours 10

1923 - Jamie Cox

Nobody Knows You When You're Down and Out ( 1923 Jimmy Cox )

Nobody Knows You When You're Down and Out est un standard du blues, écrit et composé par Jimmy Cox en 1923. Ses paroles racontent, du point de vue d'un millionnaire au temps de la prohibition, le caractère éphémère de la richesse et la fausseté des amitiés qui vont et viennent avec elle.

La chanson est enregistrée et popularisée pour la première fois par Bessie Smith. Elle a depuis été reprise par de très nombreux artistes

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nobody_Knows_You_When_You%27re_Down_and_Out

Nina Simone - Nobody Knows You When You're Down And Out

 

Cours 11

The Stapple Singers

The Staple Singers est un groupe de musique gospel, R&B et soul formé par Roebuck « Pops » Staples (1914–2000), le père, et ses enfants Cleotha (1934-2013), Pervis (né en 1935), Yvonne (1937-2018) et Mavis (née en 1939).

Né le 28 décembre 1914 à Winona (Mississippi), Roebuck « Pops » Staples est élevé dans une plantation où il entendra Charley Patton. Il commence à chanter et jouer de la guitare en 1931 avec les Golden Trumpets, un groupe de negro spiritual de Drew (Mississippi).

Il fonde The Staple Swingers (qui deviendra plus tard The Staple Singers) avec ses trois filles Cleotha (Cleo), Yvonne et Mavis.
Actif de 1948 à 1994, ce groupe rencontra du succès dans les années 1970 avec des morceaux comme I'll Take You There, Respect Yourself, The Weight ou Let's Do It Again.

Ce n'est qu'à 78 ans qu'il enregistrera un disque solo grâce à Ry Cooder.

Par la suite, Mavis Staples poursuivra brillamment une carrière solo, s'appuyant sur sa voix puissante et rocailleuse.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Staple_Singers

The Staple Singers - I'll Take You There [Full Length Version]

Mavis Stapple

Mavis Staples née le 10 juillet 1939 à Chicago dans l’Illinois est une chanteuse américaine de rythm and blues connue pour être la chanteuse du groupe de musique gospel, R&B et soul The Staple Singers formé par son père Roebuck Staples qui est un amis de Martin Luther King avec lequel les Staple Singers s’engagent dans son mouvement des droits civiques.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mavis_Staples

The Undertaker with Prince

 

 

Cours 12

Histoire de la batterie

Les cymbales sont issues d'Orient et sont probablement un des instruments les plus anciens du monde. 

1685 : écrite pour 4 TIMBALES (Sol-Do-Mi-Sol) et attribuée à Jean-Baptiste Lully ou à Philidor l'Aîné (André Danican Philidor), une Marche des timbales est jouée par les frères Philidor (L'Aîné et le Cadet). Ce serait la première oeuvre pour percussions seules de la musique savante occidentale.

1789 : première utilisation en France d'une GROSSE CAISSE (gc)  dans un orchestre d'opéra. 

Vers 1850 : la caisse claire apparait en Europe.

1895 : invention de la pédale de GROSSE CAISSE par Dee Dee Chandler.

Les principaux éléments qui la composent (grosse caisse, caisse claire, cymbales…) existaient déjà au sein des orchestres classiques et des fanfares militaires. Leur regroupement en batterie est directement lié à la naissance du jazz, ainsi qu'aux différentes évolutions technologiques du début du XXe siècle. Aussi en France, les premières batteries portaient-elles le nom de « jazz ».

À la fin du xixe siècle à La Nouvelle-Orléans, des tournois (cutting contests) ont lieu, opposant des fanfares (brass bands) entre elles. Le terme de batteur dans un orchestre apparait à cette époque.

1927 : premier enregistrement d'une grosse caisse par Gene Krupa jouant avec les 'McKenzie-Condon Chicagoans'. 

Sources : diverses

Sheila E. Drum Solo - Lovesexy Tour (1988)

Manu Katché drum solo (Live) from the album "Manu Katché - Live in Concert"

100 drummers play 'My Hero' by Foo Fighters

 

Cours 13

Le dobro

Dobro est un nom de marque, propriété de Gibson Guitar Corporation, utilisé pour une certaine conception de guitare à résonateur.

Tout a commencé dans les années 1920 aux États-Unis. M. Dopyera fabriquait, réparait et vendait des violon,s aidé de ses fils Ed, Rudy, John, Bob et Louis. Puis, les trois premiers de ces cinq frères se mirent à construire et à vendre des banjos sous la marque National. C'est en 1926 qu'ils eurent l'idée de mettre au point une guitare amplifiée sans électricité. De ce projet naquit la première guitare à résonateur métallique formé de trois cônes, le chevalet étant directement fixé dessus. La caisse ainsi que le manche étaient en métal. Cette guitare fut très bien accueillie par les musiciens américains et notamment en tout premier lieu les musiciens hawaiiens qui les premiers utilisèrent ces instruments, puis ceux du Blues et plus tard de la Country Music.

La National Company prend de l'importance mais à la suite d'un conflit entre les Dopyera et leurs associés, les cinq frères quittent l'entreprise et fondent la Dobro Company. La guitare Dobro qu'ils vendent en 1929 est un nouvel instrument muni d'un nouveau système de résonateur.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dobro

Orange Blossom Special Bluegrass Dobro

SON OF A WITCH” | DARK SWAMP BLUES on the Dobro Duolian Resonator Guitar

 

Cours 14

Joseph Lee Williams

Joseph Lee Williams dit Poor Joe ou Big Joe Williams, né le 16 octobre 1903 à Crawford (Mississippi) dans une famille de seize enfants et mort le 17 décembre 1982 à Macon, est un chanteur et guitariste de blues américain. Il reste célèbre pour son jeu de guitare très particulier sur son instrument à neuf cordes.

Il quitte la ferme familiale très jeune pour travailler d’abord comme bûcheron puis comme ouvrier sur les chantiers de chemin de fer ou les digues de retenue du Mississippi. Williams fait ses premiers pas de musicien à Greenville dans des house parties et des pique-niques. Il commence sa carrière en errant à travers les États-Unis, de New York à Chicago, jouant dans les rues, devant les magasins, dans les bars (juke joints, honky tonks...), sur les marchés ou les chantiers de construction. Il est l'exemple même du hobo.

Il mène une vie aventureuse et fait plusieurs séjours en prison notamment au pénitencier d'Angola (Louisiane)6. Au début des années 1930, il est accompagné dans ses voyages à travers le delta du Mississippi par le jeune Muddy Waters. Williams raconte à Blewett Thomas : « J'ai choisi Muddy à Rolling Fork quand il avait environ 15 ans. Il a fait le tour du Delta en jouant de l'harmonica derrière moi. Mais j'ai dû le laisser tomber après un certain temps. Toutes ces femmes venaient vers moi en disant: "Oh. votre jeune fils est si gentil!" Tu vois, j'ai dû abandonner Muddy parce qu'il me prenait mes femmes ».

Le style de Big Joe Williams, bien qu'étant ancré dans la tradition du Delta blues, possède un caractère unique. Il conduit simultanément les rythmiques et les lignes mélodiques tout en chantant en même temps. Pour cela, il joue à l'aide de deux onglets placés sur son pouce et sur son index sur une guitare en grande partie modifiée. En effet, Williams a ajouté un micro électrique rudimentaire dont les câbles s'enroulent autour de sa guitare. Il ajoute également trois cordes supplémentaires à son instrument, « mais à l’unisson et non à l’octave, ce qui donne à son jeu déjà très percussif une étrange puissance ».
Au cours des années 1920 et 1930, Williams a progressivement ajouté ces cordes pour empêcher d'autres musiciens de jouer de sa guitare. Dans ses dernières années, il utilise parfois une guitare à 12 cordes. Il joue souvent au bottleneck et frappe sur la caisse de résonance de la guitare pour marquer le rythme.

Il est l'auteur de la chanson Baby, Please Don't Go, devenue un standard du blues et reprise notamment par les groupes Them et AC/DC.

Big Joe Williams reçoit un W.C. Handy Award en tant que « pionnier du blues » en 1982, et fait son entrée en 1992 dans le Blues Hall of Fame dans la catégorie « Performer ». Il reçoit aussi deux Blues Music Awards dans la catégorie « Classic of Blues Recording », en 1992 et 2008, pour la chanson Baby Please Don't Go et pour l'album Piney Woods Blues.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Big_Joe_Williams#:~:text=Joseph%20Lee%20Williams%20dit%20Poor,son%20
instrument%20%C3%A0%20neuf%20cordes.

Big Joe Williams - Baby Please Don't Go

Them - Baby Please Don't Go

AC/DC : Baby, please don't go

 

Cours 15

1950 - février : Muddy Waters enregistre pour Chess, les chansons Rollin' and Tumblin'Walking Blues et Rollin' Stone, un titre qui donnera leur nom au groupe The Rolling Stones et au magazine Rolling Stone.

Muddy Waters enregistre pour la première fois dans une plantation du Delta du Mississippi, avec Alan Lomax, pour la Bibliothèque du Congrès, en 1940. Il part ensuite pour Chicago, où il abandonne la guitare acoustique au profit de la guitare électrique, ajoutant une section rythmique et un harmonica pour former les Chicago blues.

Ses débuts en tant que bluesman à Chicago ne sont pas évidents : il doit s'y reprendre à trois reprises devant Leonard Chess, patron de Chess Records, avant de signer enfin un contrat d'édition discographique.

Ses concerts en Angleterre au début des années 1960 font entendre pour la première fois un groupe de Chicago blues. Les Rolling Stones ont choisi leur nom à cause du titre de la chanson de Waters Rollin Stone. Cette chanson Rollin Stone se réfère, selon Muddy Waters, à la genèse même de la musique : « dès le moment où la Terre naquit, la musique aussi ». Ainsi Rollin Stone, signifiant "pierre roulante", prend son fondement dans la collision entre les premières roches, émettant ainsi le tout premier son.

Un des grands succès de Led Zeppelin, Whole Lotta Love, était basé sur une chanson de Muddy Waters You Need Love, écrite par Willie Dixon. Ce dernier écrit d'ailleurs plusieurs des chansons les plus connues de Muddy, comme I Just Want to Make Love to You, Hoochie Coochie Man, et I'm Ready.

Son influence est énorme sur de nombreux genres musicaux : blues, rhythm and blues, rock, folk, jazz et country. Adopté, comme beaucoup d'autres vieux bluesmen noirs, par les jeunes musiciens anglais et américains qui sont nombreux à se réclamer de son influence, il est souvent sur scène à leurs côtés.

On peut aussi citer des chansons ayant contribué au succès de Muddy Waters telles que Long Distance Call, Mannish Boy, le blues rock I've Got My Mojo Working et bien sûr Rollin' Stone.

Muddy Waters est mort à l'âge de 70 ans et est enterré au cimetière de Restvale, à Alsip dans l'Illinois, en banlieue de Chicago. Son fils "Big Bill" Morganfield (en) est également guitariste.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Muddy_Waters

Rollin Stone par Muddy Waters

Baby, please don't go, par Muddy Waters and The Rolling Stones

 

Cours 16

Bo Diddley - Le son et le rythme

Bo Diddley naît dans une famille pauvre du Mississippi alors que sa mère n'a que 16 ans. Son père meurt peu après sa naissance, et sa mère le confie à sa cousine Gussie McDaniel, elle-même âgée de seulement 15 ans.

Son pseudonyme, « Bo Diddley », lui vient du nom donné à un instrument rudimentaire, constitué d'un morceau de fil de fer accroché à un mur sur lequel on faisait glisser un goulot de bouteille selon la technique du bottleneck, et qui remplaçait la guitare chez les apprentis musiciens noirs des débuts du blues.

La famille McDaniel déménage en 1934 à Chicago dans la banlieue sud réputée comme un quartier difficile. Il y étudie, s'orientant finalement vers la lutherie, y pratique de petits métiers et apprend à se défendre.

Musicalement, Bo Diddley débute comme violoniste. Il passe à la guitare sous l'influence de Louis Jordan, John Lee Hooker, ou encore Muddy Waters.

Marié à 18 ans, il arrête en même temps la boxe à la suite d'une cuisante défaite. Depuis l'année 1943, Bo Diddley, sous ce surnom, se produit avec ses groupes aux coins des rues, puis sur les marchés et finalement en club en 1951.

Bo Diddley raconte qu'adolescent, il s'initia à la guitare en participant aux musiques rythmées des églises baptistes, puis pentecôtistes où, fasciné, il trouve des rythmes encore plus singuliers. Il aura tendance à en jouer comme si c'était une batterie, marquant les mesures, le tout avec des techniques propres au violon. Il développe dès lors son propre style rythmique.

Certaines guitares qu'il conçoit lui-même sont d'ailleurs faites pour jouer en même temps en percussion et peuvent intégrer une boite à rythme ou même un pad électronique. Sa formation de luthier l'amène dans ses expériences à concevoir et ajouter des fonctions supplémentaires à ses guitares, par exemple les boutons permettant de changer d'effet sans passer par un pédalier. Bo s'en vantera en inscrivant sur l'une de ses guitares la mention turbo à 5 vitesses. Il s'accorde en quinte à la manière des violons et est l'un des premiers guitaristes de rock à utiliser l'accord ouvert issu du blues, et à l'enseigner autour de lui, notamment aux Rolling Stones dès leurs premières tournées.

En 1952, il acquiert un ampli de guitare d'où il va sortir son premier vrai son saturé allié à une réverbération généreuse. Il bricole lui-même l'un des tout premiers effets trémolo/vibrato électronique (vibe, parfois appelé effet texan) avec un réveil et quelques pièces de mécanique et il crée alors son premier son spécifique (Diddley sound). Selon son témoignage recueilli par maxwellstreetdoc4, il aurait aussi été à l'origine des premières expériences de création de vibrato (tremolo bar) bien qu'il ne se servit que très peu de cet accessoire mécanique monté sur certaines de ses premières guitares Gretsch et abandonné sur celles à forme rectangulaire (toujours des Gretsch).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bo_Diddley

Bo Diddley - The Rhythm That Shook The World. Over his signature beat Bo recounts his 1st hit record

Bo Diddley - Bo Diddley (From "Legends of Rock 'n' Roll" DVD)

 

Cours 21

Elvis

En 1953, Elvis a 18 ans, habite avec ses parents à Memphis et vient de terminer l’école. La même année, il enregistre se premières chansons au Sun Studio de Memphis. Il offre ce disque 78 tours avec les chansons My Happiness et That's When Your Heartaches Begin en cadeau à sa mère pour son anniversaire. Cet exemplaire unique a été vendu 300 000$ au rockeur Jack White en 2015.
C’est toutefois avec That’s All Right, enregistrée le 5 juillet 1954, que la carrière d’Elvis explose. Largement diffusée à la radio, cette pièce éveille le vif intérêt du Colonel Parker, qui devient son controversé impresario jusqu’à sa mort.

Si Elvis a changé la face de la musique et le monde du spectacle, il a lui aussi été grandement marqué par bon nombre d’artistes. Il a propulsé le rockabilly et le rock and roll, mais sa musique a été largement influencée par celle de l’Église pentecôtiste (dont faisaient partie ses parents) et ensuite par le blues, le gospel, le country et le rhythm and blues d’artistes comme Arthur « Big Boy » Crudup (à qui il doit son premier succès, That’s All Right), Junior Parker, Big Mama Thornton, Little Richard, Hank Williams, Fats Domino, B. B. King, Chuck Berry, Ike Turner, etc.

À son tour, Elvis a largement inspiré plusieurs artistes. Parmi ceux et celles ayant avoué que la musique du King avait eu une influence sur leur art, on trouve Justin Timberlake (qui est né à Memphis), Harry Styles (qui avait été pressenti pour le rôle d’Elvis dans le film de Baz Luhrmann), Amy Winehouse, Shawn Mendes, Johnny Hallyday et bien d’autres.

La carrière musicale d’Elvis est impressionnante, mais il faut savoir que l’artiste a aussi été considérablement présent au grand écran. Au printemps 1956, il a signé un contrat de plusieurs années avec Paramount avant même d’avoir tourné une seule scène! En novembre de la même année, il a tourné son premier film, Le cavalier du crépuscule (Love Me Tender). Au total, Elvis a joué dans 31 films sur une période de 12 ans, souvent avec de grands réalisateurs, même si son talent a longtemps été critiqué. Il est tout de même à ce jour l’une des vedettes du cinéma les mieux payées.

Source : https://ici.artv.ca/blogue/5-faits-marquants-elvis-presley/

Les débuts :

Le 18 juillet 1953, Elvis (âgé de 18 ans) enregistre son premier disque 45 tours amateur, pour 3,98 dollars, chez Sun Studio à Memphis (le studio de la compagnie Sun Records de Sam Phillips et Marion Keisker, spécialisée dans la musique afro-américaine). Sur ce disque en un seul exemplaire, qu'il offre à sa mère pour son anniversaire, il grave deux reprises de chansons à succès de l'époque My Happiness (face A) et That's When Your Heartaches Begin (face B) (chansons de son important répertoire rééditées plus tard). Marion Keisker ajoute alors un commentaire personnel : « Bon chanteur de ballades, à garder ».

Elvis enregistre un second acétate chez Sun en janvier 1954, composé des chansons I'll Never Stand In Your Way et It Wouldn't Be the Same Without You. Peu après, il auditionne pour rejoindre un quatuor vocal de la région, les Songfellows, mais il n'est pas retenu. Au mois d'avril, il trouve un emploi à la Crown Electric Company comme chauffeur-livreur, métier qui ne lui convient pas. Une nouvelle audition, cette fois pour le groupe d'Eddie Bond, se solde par un autre échec, Bond recommandant même au jeune homme d'abandonner le chant.

De son côté, Sam Phillips est à la recherche d'un artiste susceptible de faire connaître au grand public les musiciens noirs de Sun Records. Il se procure en juin 1954 une démo de la ballade Without You et il lui semble que Presley pourrait en faire quelque chose. Le jeune chanteur tente de l'enregistrer, mais il n'arrive pas à produire quelque chose de convaincant. Phillips ne se décourage pas et lui demande de chanter toutes les chansons qu'il connaît. Impressionné, il fait appel à deux musiciens, le guitariste Scotty Moore et le contrebassiste Bill Black, en vue d'une véritable séance d'enregistrement.

Cette séance se déroule dans la soirée du 5 juillet 1954. Elle reste infructueuse jusqu'à une heure avancée. Alors que tout le monde se prépare à abandonner, Presley prend sa guitare et commence à jouer That's All Right, un blues d'Arthur Crudup de 1946.

« Et soudain, Elvis a commencé à chanter cette chanson en sautant partout et en faisant l'idiot, et puis Bill a pris sa basse et il a commencé à faire l'idiot lui aussi, et j'ai commencé à les suivre. Je crois que Sam avait laissé la porte de la salle de contrôle ouverte […] il a passé la tête par l'entrebâillement et il a demandé : mais qu'est-ce que vous faites ? Et on lui a dit : aucune idée. Alors il a dit arrêtez une seconde, essayez de trouver un point de départ et recommencez. » — Scotty Moore

Phillips vient de trouver le son qu'il cherchait. Trois jours plus tard, l'animateur de radio de Memphis Dewey Phillips commence à passer That's All Right dans son émission. Les auditeurs ne tardent pas à appeler en nombre pour connaître le nom du chanteur ; beaucoup d'entre eux croient qu'il s'agit d'un Afro-Américain. Quelques jours plus tard, le trio Presley-Moore-Black enregistre Blue Moon of Kentucky, une chanson de bluegrass de Bill Monroe, et un 45 tours est pressé par Sun Records avec That's All Right en face A et Blue Moon of Kentucky en face B.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Elvis_Presley#:~:text=Elvis%20Presley%20
commence%20sa%20carri%C3%A8re,suivante%20par%20le%20batteur%20D.J.

Heartbreack Hotel

Hound Dog

Jailhouse Rock

Can't help Falling in Love With You

Concert 1968

 

Cours 22

Jacques Brel

Jacques Brel, né le 8 avril 1929 à Schaerbeek (Belgique) et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France), est un auteur-compositeur-interprète, poète, acteur et réalisateur belge.

Jacques Brel est considéré comme une icône et l'un des plus grands auteurs-interprètes de la chanson française, grâce à des titres tels que Ne me quitte pas, Amsterdam, Quand on n'a que l'amour, La Valse à mille temps, Ces gens-là, Vesoul, Les Bourgeois, Madeleine ou encore Mathilde. L'artiste, au sommet de sa popularité, abandonne pourtant le tour de chant en 1967.

Bien qu'il enregistre encore quelques disques et monte à la scène L'Homme de la Mancha, il se consacre alors au cinéma, pour lequel il tourne en tant qu'acteur une dizaine de films, dont deux qu'il écrit et réalise, Franz et Le Far West (retenu dans la sélection officielle au Festival de Cannes de 1973).

Avec plus de 25 millions d'albums vendus, Jacques Brel demeure un représentant important de la chanson française à l'étranger. Ses chansons, enregistrées pour la plupart en français, sont une source d'inspiration pour bon nombre d'auteurs-interprètes anglophones comme David Bowie, Mort Shuman, Alex Harvey, Leonard Cohen, Marc Almond et Rod McKuen.

Plusieurs de ses chansons sont également traduites en anglais, notamment aux États-Unis, et chantées par Ray Charles, Judy Collins, John Denver, le Kingston Trio, Nina Simone, Frank Sinatra, Scott Walker, Sting, Wyclef Jean, The Sensational Alex Harvey Band ou encore Andy Williams.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Brel

Ne me quitte pas

Voir un ami pleurer

 

Cours 23

Frank Sinatra

Sa carrière de chanteur (et, occasionnellement, de chef d'orchestre) couvre soixante années de l'histoire de la musique populaire américaine, de la chanson Shine au sein du groupe The Hoboken Four le 8 septembre 1935 (premier enregistrement radiophonique connu) à son ultime interprétation sur scène de The Best Is Yet to Come le 25 février 1995.

Bien au-delà du registre classique du crooner, Sinatra aborda tous les styles de musique populaire, du jazz (au sein d'un big band à ses débuts ou en formations plus réduites ultérieurement) à la variété, du blues au swing et à la bossa nova, s'autorisant même des incursions anecdotiques dans le rock, le twist, ou le disco.

Frank Sinatra, né Francis Albert Sinatra le 12 décembre 1915 à Hoboken (New Jersey) et mort le 14 mai 1998 à Los Angeles (Californie) au Centre médical Cedars-Sinaï, est un chanteur, acteur et producteur de musique américain.

Né de parents italiens (d'un père d'origine sicilienne et d'une mère originaire de Ligurie), Sinatra est l'une des figures majeures de la musique américaine. Crooner à la réputation mondiale, il est surnommé « The Voice » (« La Voix ») ou encore « le gangster d'Hoboken », en raison de ses liens avec la mafia.

Il est l'un des chanteurs les plus influents du xxe siècle et sa popularité est comparable à celle de compatriotes comme Elvis Presley, Bing Crosby ou Michael Jackson1. Le critique musical américain Robert Christgau le qualifie même de « plus grand chanteur du xxe siècle »2. Son répertoire comprend plus de 2 000 chansons pour environ 150 millions de disques vendus3.

Sa carrière débute à l'ère du swing, comme chanteur dans les orchestres de jazz de Harry James et Tommy Dorsey. Il connaît le succès dès 1943, après avoir signé chez Columbia Records. Devenu l'idole des bobby-soxers, il sort son premier album en 1946, The Voice of Frank Sinatra. En 1953, il remporte l'Oscar du meilleur second rôle pour son interprétation dans Tant qu'il y aura des hommes. La même année, il signe chez Capitol Records et enregistre plusieurs albums à succès (In the Wee Small Hours, Songs for Swingin' Lovers!, Come Fly with Me, Only the Lonely et Nice 'n' Easy). En 1961, il fonde Reprise Records, son propre label, et effectue une tournée internationale. Membre fondateur du Rat Pack, aux côtés de Dean Martin et Sammy Davis Jr., il fréquente de nombreuses célébrités et hommes d'État, dont John F. Kennedy.

Dans les années 1960, il enregistre ses deux plus grands succès, Strangers in the Night (1966) et My Way (1969). Il prend une première fois sa retraite en 1971 après quelques albums et films sans succès, mais revient en 1973 et connait à nouveau la gloire en interprétant la chanson New York, New York, reprise de la bande originale du film homonyme de Martin Scorsese (la version originale étant interprétée par Liza Minnelli). Vivant à Las Vegas, où il se produit chaque soir dans les plus grands casinos, il réalise également de nombreuses tournées aux États-Unis et dans le reste du monde jusqu'en 1995. Durant sa carrière cinématographique, il a également été dirigé par certains des plus grands réalisateurs de l'âge d'or hollywoodien, dont Otto Preminger, John Huston, Frank Capra, Vincente Minnelli et Joseph Mankiewicz.

Engagé en politique, il est un fervent soutien du Parti démocrate de 1944 à 1970, avant de soutenir le camp républicain et notamment son ami Ronald Reagan. Marié à quatre reprises, notamment avec les actrices Ava Gardner et Mia Farrow, il a trois enfants, dont la chanteuse Nancy Sinatra. Dans les années 1990, une enquête a montré que Sinatra avait eu des liens avec des pontes de la mafia italo-américaine tels que Carlo Gambino, Sam Giancana ou Lucky Luciano.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Frank_Sinatra

My Way

Fly me to the moon

Theme From New York, New York

Cours 24

Ray Charles

Ray Charles, né le 23 septembre 1930 à Albany (Géorgie) et mort le 10 juin 2004 à Beverly Hills (Californie), est un chanteur, compositeur, arrangeur et pianiste américain.

Figure majeure de la musique afro-américaine, il aborda de nombreux genres musicaux durant sa carrière de plus de cinquante ans : le jazz, le gospel, le blues, la country ou encore le rhythm and blues. Il est en outre fréquemment considéré comme l'un des pionniers de la soul avec Sam Cooke et Solomon Burke.

Atteint de cécité totale à l'âge de sept ans, Ray Charles suit une formation musicale classique dans sa jeunesse. Il se tourne ensuite vers le blues et connaît le succès au début des années 1960 avec des titres tels que Georgia on My Mind ou Hit the Road Jack. On lui attribue alors le surnom de « Genius ». Aux prises avec des problèmes de drogue, il se fait plus rare sur scène durant les deux décennies suivantes, avant de connaître à nouveau un succès international jusqu'à sa mort. En 2010, le magazine Rolling Stone le place second au classement des plus grands chanteurs de tous les temps derrière Aretha Franklin.

Ray Charles a vendu plusieurs dizaines de millions d'albums et a profondément influencé la musique contemporaine du xxe siècle notamment la musique pop, le rock, le rap et le r&b. Elvis Presley, les Rolling Stones, Stevie Wonder, Van Morrison, Billy Joel, ou encore Marvin Gaye et Kanye West se disent d'ailleurs influencés par la musique de Ray Charles.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ray_Charles
Ray Charles - Georgia On My Mind (Live)

Hit the Road Jack

Unchain my Heart [1964]

 

Cours 25

Eddy Cochran

Edward Raymond Cochran, dit Eddie, né le 3 octobre 1938 à Albert Lea (Minnesota), aux États-Unis, et mort le 17 avril 1960 à Bath, au Royaume-Uni, est un auteur-compositeur, guitariste et chanteur américain de rock 'n' roll. Certains de ses titres, tels Summertime Blues ou C'mon Everybody, sont devenus des standards du rock.

Eddie Cochran est impliqué dans la musique dès son plus jeune âge, jouant dans l'orchestre de l'école et apprenant à jouer du blues à la guitare. En 1954, il forme un duo avec le guitariste Hank Cochran (aucun lien familial). Lorsqu'ils se séparent l'année suivante, Eddie commence une carrière d'auteur-compositeur avec Jerry Capehart.

Son premier succès survient quand il interprète la chanson Twenty Flight Rock dans le film La Blonde et moi (1956), avec Jayne Mansfield. Peu de temps après, il signe un contrat d'enregistrement avec Liberty Records et son premier disque pour le label, Sittin' in the Balcony, se classe en 18e position des charts du magazine Billboard.

Eddie Cochran décède à 21 ans des suites d'un accident de la route à Chippenham dans le Wiltshire, alors qu'il se rendait à l'aéroport de Londres, accompagné de sa fiancée Sharon Sheeley et du chanteur Gene Vincent, à la fin de sa tournée britannique en avril 1960. Il venait de se produire au théâtre Hippodrome de Bristol.

Bien que ses chansons les plus connues soient publiées de son vivant, plusieurs le seront à titre posthume. En 1987, Cochran est intronisé au Rock and Roll Hall of Fame. Ses chansons ont été reprises par une grande variété d'artistes, des Beatles aux Sex Pistols en passant par The Beach Boys, The Who, The Rolling Stones, Jimi Hendrix, Led Zeppelin, Van Halen, Joan Jett and the Blackhearts, Bruce Springsteen, Johnny Hallyday, etc..
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eddie_Cochran

Cut Across Shorty

Twenty Flight Rock

Summertime Blues (live)

C'mon Everybody

 

Cours 26

Georges Brassens

L'un des auteurs-compositeurs et interprètes les plus influents de la chanson française, Georges Brassens est né à Sète le 21 octobre 1921 et mort à Saint-Gély-du-Fesc le 29 octobre 1981.

Bercé par les chansons chantées par sa mère italienne dès l'enfance, il écrit très tôt les siennes dans le style swing des orchestres de jazz de la fin des années 1930, qu'il marie à la poésie dont raffole le jeune homme indiscipliné. Après un passage par le STO (Service du travail obligatoire) durant la guerre, il ne quittera plus Paris qui lui offre la reconnaissance et où il rencontre sa compagne Joha Heiman.

Ses débuts dans les cabarets en 1951 sont suivis d'un succès par des interprètes comme Patachou puis par sa voix et son style inimitable à la guitare. Les classiques et les tournées s'enchaînent : « Le Gorille »« La Mauvaise réputation »« Les Trompettes de la renommée »« Le Petit cheval »« Chanson pour l'Auvergnat »« La Non-demande en mariage », soit autant de chansons qui bousculent parfois les conventions. Il ne quitte plus les scènes de Bobino ou de l'Olympia.

En 1956, il tourne dans le film Porte des Lilas et en 1964 sort l'emblématique « Les Copains d'abord », qui reflète toute une époque. Couronné par le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros dès ses débuts, il reçoit en 1967 le Grand Prix de poésie de l'Académie française puis en 1975 le Grand Prix de la Ville de Paris. Cependant, les coliques néphrétiques à répétition le contraignent à ralentir le rythme des tournées. « Le Temps ne fait rien à l'affaire », comme le chante ce doux anarchiste à l'éternelle moustache.

Son travail inlassable sur les mots, son swing que l'on nomme « la pompe » et sa voix rocailleuse qui chante les poètes ou aligne les gaillardises sont devenus de son vivant une institution, célébrée des décennies après sa mort par toute une frange de la chanson française.

En 2011, trente ans après sa disparition, Georges Brassens fait l'objet d'une rétrospective à la Cité de la Musique à Paris. La même année paraît l'intégrale de 330 titres Le Temps Ne Fait Rien à L'Affaire, rassemblant ses 14 albums studio et moult inédits.

Source : https://www.universalmusic.fr/artistes/20000061274

Je suis un voyou

Les copains d'abord (live)

La Mauvaise Réputation

 

Cours 27

Serge Gainsbourg

Lucien Ginsburg, dit Serge Gainsbourg, né le 2 avril 1928 à Paris et mort le 2 mars 1991 dans la même ville, est un auteur-compositeur-interprète français, également artiste peintre, scénariste, metteur en scène, écrivain, acteur et cinéaste.

Il accède à la notoriété en tant qu'auteur-compositeur-interprète, abordant de nombreux styles musicaux. Il s'essaie également au cinéma et à la littérature, réalise plusieurs films et vidéo-clips et compose plus de quarante musiques de films. Au milieu des années 1950, il utilise les pseudonymes Julien Gris puis Julien Grix avant de choisir Serge Gainsbourg comme nom d'artiste. Dans les années 1980, il s'invente aussi un alter ego appelé Gainsbarre.

Ses débuts sur scène sont difficiles en raison de son physique. Toute sa vie, Serge Gainsbourg souffre de la peur d'être rejeté et de sa conviction qu'il est laid. Au fil des années, il se crée une image de poète maudit et provocateur, mais pas pour autant en marge du système. Les textes de ses chansons jouent souvent sur le double sens, et illustrent son goût pour la provocation (Nazi Rock, Aux armes et cætera, Lemon Incest) et l'érotisme (Les Sucettes, Je t'aime… moi non plus, Love on the Beat), voire la scatologie (Vu de l'extérieur, La poupée qui fait, Des vents des pets des poums, Evguénie Sokolov), ce qui lui vaut nombre de polémiques.

Serge Gainsbourg aime également jouer avec les références littéraires, comme Verlaine (Je suis venu te dire que je m'en vais), et recycler des thèmes de musique classique (Initials B.B., Lemon Incest). Cependant, il considère la chanson, et en particulier les paroles de chanson, comme un « art mineur », puisque ne nécessitant, contrairement à la peinture par exemple, aucune initiation pour être apprécié. Il travaille cependant, parfois jusqu'à l'obsession, la forme poétique de ses textes, les parsemant de rimes sophistiquées, de jeux de mots, d'allitérations et autres figures de style peu communes dans la musique populaire à son époque.

Auteur prolifique de chansons pour d'autres artistes, en particulier des femmes, Gainsbourg traverse la vie de chanteuses et actrices renommées, dont Brigitte Bardot, avec qui il a une brève liaison, et Jane Birkin, qui est sa compagne pendant plus de douze ans (et reste sa principale muse même après leur séparation) et avec qui il a son troisième enfant, Charlotte Gainsbourg.

Il influence considérablement certains artistes français, comme le groupe Taxi Girl, Renaud ou encore Étienne Daho, mais aussi des artistes non francophones tels que Beck Hansen, Mike Patton, le groupe Portishead ou le compositeur David Holmes.

Si sa notoriété à l'extérieur du monde francophone se limite aux professionnels de la musique, il réussit à classer deux de ses albums dans les meilleures ventes de disques aux États-Unis : Bonnie and Clyde (avec Brigitte Bardot) se classe 12e au Billboard 200 au cours de l'année 1968, et Jane Birkin - Serge Gainsbourg se classe 196e au cours de l'année 1970. Sa chanson Je t'aime… moi non plus se classe 58e au Billboard Hot 100, malgré des diffusions à la radio limitées en raison de la censure, mais rencontre un plus grand succès encore au Royaume-Uni où elle se classe numéro 1 des ventes.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Gainsbourg

Annecdotes :

La chanson Je t'aime… moi non plus avait suscité une vague de scandale en 1969. La chanson avait été qualifiée d'obscène par le Vatican. Les radios italiennes avaient supprimé le morceau de l’antenne.

Gainsbourg n'avait pas le permis, mais il avait acheté la même Rolls Royce de John Lennon.
"Elle était dans un garage, je me souviens, avenue de la Grande-Armée (...) Et il me dit : 'Tu vas la conduire et je vais monter à côté de toi'. Il m'a filé les clefs, je l'ai conduit dans Paris et je l'ai ramenée au parking. C'était absolument extraordinaire, j'étais dans la Rolls, la même que John Lennon, avec Gainsbourg à côté de moi", conclut Jacky Jakubowicz (attaché de presse de Serge Gainsbourg).

Je suis venu te dire que je m'en vais (1973)

La javanaise (1968)

 

Cours 28

Louis Armstrong

Louis Armstrong, né le 4 août 1901 à La Nouvelle-Orléans en Louisiane et mort le 6 juillet 1971 à New York, est un musicien de jazz et chanteur afro-américain. Il est également connu sous les surnoms de « Dippermouth », « Satchmo », « Satch » (abréviation de satchel-mouth, littéralement « bouche-sacoche ») et « Pops ».

Louis Armstrong est né, probablement le 4 août 1901, dans une famille noire pauvre de La Nouvelle-Orléans, dans le quartier de Jane Alley miné par la violence et la prostitution. Son père William Armstrong (1881–1922), ouvrier dans une fabrique de térébenthine, quitte le foyer familial peu après sa naissance. Sa mère Mary ”Mayann” Albert(1886–1942), est bonne à tout faire chez les Blancs et doit vivre de ses charmes pour s'en sortir, si bien qu'il est élevé par sa grand-mère paternelle Joséphine (née esclave).

Avec le Fate Marable's New Orleans Band, sur le fleuve Mississippi, vers 1918
Enfant, il chante dans les rues de La Nouvelle-Orléans dans un petit groupe vocal.

Grandissant dans un quartier difficile, il exerce de nombreux petits métiers (porteur de charbon, livreur de journaux, balayeur de tombes) pour aider sa famille. En raison d’actes de délinquance (notamment des vols de journaux), il est plusieurs fois envoyé dans un foyer pour enfants de couleur abandonnés : le "Colored Waifs' Home". Selon les fichiers de la police, il y fait un long séjour après avoir tiré un coup de feu en l’air avec un pistolet pour fêter la nouvelle année. Il apprend à jouer du cornet à pistons dans l’orchestre de ce foyer.
Une fois libéré en 1914, il joue du cornet dans les cabarets du quartier chaud de Storyville ou sur le riverboat Capitol. Il assiste aux parades des brass bands et écoute les vieux musiciens dès qu’il en a l’occasion, apprenant de Bunk Johnson, Buddy Petit et par-dessus tout de Joe King Oliver. Il joue à partir de 1918 dans les brass bands avec l'orchestre réputé de Fate Marable sur les bateaux à vapeur qui remontent le Mississippi.

 

D'une musique de folklore afro-américaine initialement enracinée dans le gospel et le blues traditionnel et enfermée dans un terroir, Armstrong fait partie de ceux qui en firent un courant musical national et populaire à vocation universelle, le jazz. Son talent de trompettiste, son charisme, ses qualités d'homme de scène et sa personnalité généreuse ont forgé au fil du temps sa renommée internationale. Il a aussi popularisé un nouveau style vocal, le scat, basé sur l'improvisation. Tout cela fait de lui l'un des chanteurs de jazz les plus influents de son époque. Durant plus de quarante ans, de tournées en tournées, Louis Armstrong restera le meilleur ambassadeur du jazz à travers le monde entier.

Parmi ses principaux succès, figurent notamment les chansons What a Wonderful World, We Have All the Time in the World ou des reprises comme Dream a Little Dream of Me, Hello, Dolly ! ou La Vie en rose.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Armstrong

Annecdote :

King Oliver, le mentor surpassé
L’élément déterminant dans le parcours de Louis Armstrong s’appelle Joe Oliver, surnommé le « King ». Cornettiste de renom, il n’a plus à prouver son talent. C’est en 1917 qu’il fait du jeune Louis son protégé. En échange de services domestiques, il lui donne des cours de trompette.

Le maître part pour Chicago en 1918. Une aubaine pour Armstrong qui le remplace dans l’un des meilleurs orchestres de La Nouvelle-Orléans, celui du tromboniste Kid Ory. Il rejoint ensuite le chef et pianiste Fate Marable, et joue pour lui sur des bateaux de plaisance remontant le Mississippi. Mais en août 1922, il reçoit un télégramme de « Papa Joe », qui lui demande de le rejoindre. Louis part donc à Chicago et intègre l’orchestre de son mentor, le Creole Jazz Band, en tant que deuxième cornet.

Le duo formé par « père » et « fils » attise la curiosité des musiciens de Chicago. La complicité qui les unit, notamment lors des breaks, ces interludes instrumentaux qui interrompent momentanément le morceau, intrigue. Peu à peu, ils gagnent la réputation des deux plus grands trompettistes jamais entendus.

Le jeu de « Little Louis » impressionne. On le dit bientôt plus puissant que le King. En 1923, lors des premiers enregistrements de l’orchestre à Richmond (Indiana), en particulier celui du célèbre Chimes Blues, les ingénieurs auraient été contraints de le placer quelques mètres derrière les autres musiciens pour équilibrer les parties, tant il jouait fort !

What a Wonderful World

Creole Jazz Band - Chimes Blues (1923)

 

Cours 29

Chuck Berry

Charles Berry, dit Chuck Berry, né à Saint-Louis (Missouri) le 18 octobre 1926 et mort le 18 mars 2017 à Wentzville, comté de Saint Charles (Missouri), est un guitariste, chanteur et auteur-compositeur américain. Il est l'un des pionniers du rock 'n' roll.

Avec les chansons comme Maybellene (1955), Roll Over Beethoven (1956), Rock and Roll Music (1957) et Johnny B. Goode (1958), Chuck Berry a développé le « rhythm and blues » de son temps en y apportant des éléments distinctifs de ce qui deviendra le « rock 'n' roll » : des paroles axées sur la vie adolescente, le consumérisme ainsi qu’une musique donnant la part belle aux solos de guitare et à la mise en scène de son/ses interprète(s) — autant d’éléments qui exerceront ensuite une influence majeure sur la musique rock.

Qualifié de « poète du rock » par les critiques et ses pairs, Chuck Berry est devenu une figure emblématique de l'histoire du rock. Une grande partie de son répertoire a été régulièrement repris, ce qui témoigne de son influence importante sur de nombreux artistes tels que par exemple Keith Richards des Rolling Stones, Jimi Hendrix ou encore les Beatles.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chuck_Berry

Annecdotes :

Chuck Berry, surnommé «Crazy Legs» pour son jeu de jambes sans égal, a créé le fameux duck walk ou «pas de canard», toujours exécutée par le guitariste d'AC/DC, Angus Young.

Pour le 60e anniversaire du chanteur, la Nasa lui écrit dans une missive datée du 15 octobre 1986 qu'un extrait de son titre mythique, Johnny B. Goode, fait partie des enregistrements envoyés dans l'espace à bord des sondes spatiales Voyager I et II en 1977. «Ils dureront un milliard d'années ou plus. Joyeux anniversaire avec toute notre admiration pour la musique que vous avez donnée à ce monde», écrivait alors l'astronome américain Carl Sagan. Cette compilation d'extraits sonores mais aussi d'images de l'activité humaine censées témoigner de la diversité de la vie sur la planète Terre est à destination de potentiels extraterrestres.

Roll over Beethoven

Johnny B Goode

The Blues

Chuck Berry With Bruce Springsteen & The E Street Band 1995 - Johnny B. Goode

 

Cours 30

Charles Aznavour

Charles Aznavour, né sous le nom de Shahnourh Vaghinag Aznavourian le 22 mai 1924 à Paris et mort le 1er octobre 2018 à Mouriès (Bouches-du-Rhône), est un auteur-compositeur-interprète, acteur et écrivain franco-arménien.

Au cours de sa carrière musicale, commencée dans les années 1940, il a enregistré près de mille deux cents chansons1 interprétées en plusieurs langues : en français, anglais, italien, espagnol, allemand, arménien2, napolitain3, russe et sur la fin de sa carrière en kabyle. Il a écrit ou coécrit plus de mille chansons, que ce soit pour lui-même ou d'autres artistes.

Il est l'un des chanteurs français les plus connus en dehors du monde francophone, décrit comme « la divinité de la pop française » par le critique musical américain Stephen Holden.

En parallèle de son parcours musical, Charles Aznavour mène une carrière d'acteur, apparaissant dans soixante-trois longs métrages ainsi que dans des téléfilms.

Sans renier sa culture française, il représente l'Arménie dans plusieurs instances diplomatiques internationales à partir de 1995a et obtient la nationalité arménienne en 2008.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Aznavour

Anecdotes

Durant la Seconde Guerre mondiale, la famille Aznavour a caché des Juifs et des Arméniens dans son appartement parisien.

Avant de devenir célèbre, Charles Aznavour a vécu dans l’ombre d’Edith Piaf pendant huit ans. Il était son homme à tout faire, secrétaire, chauffeur et confident.

En 1998, il est élu “artiste de variétés du siècle” par CNN et par les lecteurs du Times Online. Reconnu comme “performer par excellence”, il détrône ainsi Elvis Presley et Bob Dylan.

Charles Aznavour a vendu 180 millions de disques au total.

C’est Aznavour qui fait la voix de Carl Fredricksen, le veuf octogénaire du film d’animation des studios Pixar, Là-Haut.

Enmenez-moi

La bohème

Hier Encore

 

Cours 31

The Beatles

Cours 32

The Rolling Stones

Cours 33

Johnny Hallyday

Cours 34

Bob Dylan

Cours 35

Jimi Hendrix

Cours 36

The Kinks

Cours 37

The Who

Cours 38

James Brown

Cours 39

Aretha Franklin

Cours 40

The Velvet Underground

Cours 41

David Bowie

Cours 42

Led Zeppelin

Led Zeppelin est un groupe britannique de rock, originaire de Londres, en Angleterre. Il est fondé en 1968 par Jimmy Page (guitare), avec Robert Plant (chant), John Paul Jones (basse, guitare acoustique, mandoline, claviers) et John Bonham (batterie).

Au début des années 1960, Jimmy Page devient un des guitaristes de studio les plus prisés de Londres. Il commence à jouer au début de son adolescence, et dès ses 14 ans, en 1957, il participe à une émission de télé-crochet sur la BBC avec son groupe de skiffle.
Quelques années plus tard, il participe aux enregistrements des tubes des Who, des Kinks, de Van Morrison et de beaucoup d'autres, à tel point qu'il se montre par la suite incapable de faire le compte total des titres sur lesquels il a joué dans l'ombre. Il y gagne une grande expérience du travail en studio, et la certitude qu'il devra avoir un contrôle total sur son art et ne travaillera jamais avec un producteur, préférant assurer ce rôle lui-même.

En 68, il rassemble ceux qui formeront avec lui Led Zeppelin. Durant sa tournée en Grande-Bretagne, le groupe enregistre son premier disque en une trentaine d'heures, ce qui lui confère le son d'un album live. Simplement intitulé Led Zeppelin, il sort le 12 janvier 1969, moins de quatre mois après le premier concert de ses musiciens.

Durant leur tournée américaine, le public est conquis par les solos démonstratifs de Jimmy Page, les interprétations personnelles et les improvisations du groupe : des morceaux comme Dazed and Confused peuvent durer plus de trente minutes. Certains groupes refusent alors de monter sur scène après des performances aussi spectaculaires, faisant de Led Zeppelin la seule tête d'affiche.

Le groupe se forge une réputation sulfureuse en relation avec ses nombreux écarts : chambres d'hôtel dévastées, groupies et abus de drogues.

Suite au décès de John Bonham, le groupe annonce officiellement sa dissolution le 4 décembre 1980.

You shook me

Starway to Heaven

Cours 43

AC/DC

AC/DC est sans doute l’un des groupes de rock les plus populaires au monde.

En décembre 1973, Angus Young, guitariste australien, décide de monter son propre groupe avec son frère Malcom. C’est le point de départ du groupe AC/DC , (le sens de AC/DC peut être multiple, le plus probable étant la déclinaison du sigle pour alternating current/direct current).
Bon Scott sera leur chanteur.


AC/DC sort son premier album « High voltage » en 1975, avec un succès mitigé. Il est suivi de quelques autres qui permettent au groupe de monter d'affiner son style et son son.

Arrive « Highway to hell », l'album de la consécration en juillet 1979. Le titre éponyme est sans doute le plus connu de la formation. L'album est classé 197e au classement des 500 Greatest Albums of All Time du magazine « Rolling Stone ».

La mort de Bon Scott

Mais, en pleine gloire, un tragique accident attend AC/DC .
Le 19 février 1980, Bon Scott est retrouvé mort chez un ami à l’issue d’une soirée très arrosée. Il a été asphyxié par ses propres vomissements… Les Australiens décident toutefois de poursuivre l’aventure en engageant Brian Johnson au terme d’une audition effectuée à Londres.

Marqués par la disparition de Bon Scott, l’album suivant, « Back in Black », est un nouvel hommage. Le disque commence par des sons de cloches. “Hells bells”, “Shoot to thrill”, “Back in Black ”, et “You shook me all night long” marquent cet opus.
C’est la seconde meilleure vente d'album toutes catégories confondues avec 42 millions d'exemplaire après « Thriller » de Michael Jackson . Il est classé 73e au classement des 500 Greatest Albums of All Time du magazine « Rolling Stone ».

AC/DC s’essouffle un peu dans les années suivante.

Coup de pouce de King

La carrière d'AC/DC est relancée en 1986 quand Stephen King leur propose de faire la bande origina le de son film « Maximum Overdrive ». Il en découle l'album « Who made who », cette fois-ci interprété par Brian Johnson en quasi-intégralité (sauf le titre « Ride on »).

Surfant sur la vague du succès, AC/DC sort « Blow up your video », enregistré en France et marqué par des mélodies plus subtiles. Les tubes « That's the way I wanna rock'n'roll » et « Heatseeker » permettent au groupe de faire un retour triomphal.

« The razors edge », nouveau disque, redore le blason de AC/DC terni par les trois précédents opus. « Are you ready », « Fire your guns » mais surtout l’indémodable « Thunderstruck » marquent les esprits.

Des sorties plus espacées
Le groupe continue à sortir régulièrement ses alby=ums, même si les sorties sont de plus en plus espacées.

Highway to Hell

Thunderstruck

Cours 44

Pink Floyd

Cours 45

Bob Marley

Cours 46

Les Bee Gees

Cours 47

Abba

Cours 48

The clash

Cours 49

Earth Wind and Fire

Cours 50

The jackson 5

Cours 51

Michael Jackson

Cours 52

Prince

Cours 53

Eurythmics

Cours 54

Madonna

Cours 55

Cindy Lauper

Cours 56

USA for Africa


We are the world

Cours 57

The Police

Cours 58

Rita Mitsouko

Cours 59

Alain Bashung

Cours 60

Kool and The Gang

Cours 61

Eminem

Cours 62

Radiohead / Thom Yorke

Cours 63

Green Day

Cours 64

Nirvana

Cours 65

Red Hot Chilly Pepper

Cours 66

Daft Punk

Cours 67

The White Stripes

Cours 68

Beasty Boys

Cours 69

Run DMC

Cours 70

Drake

 

Le Labo Des Arts, réalisé par E. Brasseur, enseignant en ARTS, Collège Sainte-Anne Secondaire - Dorval