Une histoire de la musique pop
Du Gospel au mp3
(sec 1)

 

 

Cours 1

Dans les champs

Une minute pour comprendre le Work Song

Black Betty, un chant de travail afro-américain du groupe Iron Head.

L'expression « chant de travail » s'applique en général à toutes sortes de musiques vocales destinées à soutenir un travail dont elles épousent le rythme (chants de laboureurs, de piqueurs de riz, de bûcherons), et en particulier aux chants afro-américains nés de l'esclavage et qui sont une des origines du blues et du jazz.

Le chant de travail présente en général un caractère lancinant et répétitif, et utilise souvent le principe du « call and response pattern » (structure d'appel et de réponse) : un soliste lance une formule à laquelle répond la collectivité. Le rythme peut être marqué par l'outil de travail (pioche, hache, marteau, etc.).

Le début de la période esclavagiste en Amérique du Nord remonte à l'arrivée des colons britanniques. La première colonie est fondée en Virginie en 1607. Et la première arrivée documentée d'esclaves en provenance d'Afrique date de 1619.

Certains pionniers du jazz comme Huddie Ledbetter (1889-1949) ont enregistré des work-songs sous leur forme ancienne.

Source : https://www.larousse.fr/encyclopedie/
musdico/work-song/170676

Swing low, Sweet Chariot

Swing Low, Sweet Chariot est une chanson de type spiritual qui vient des États-Unis. La chanson a également un lien important avec l'équipe d'Angleterre de rugby à XV et elle est régulièrement chantée lors des matches de cette équipe.

Swing Low, Sweet Chariot a été composée avant 1862 par Wallace Willis, ancien esclave indien choctaw affranchi et vivant dans les anciens territoires indiens. Il s'est inspiré de la rivière Rouge (Mississippi), qui lui rappelait le Jourdain, et du prophète Élie qui aurait rejoint le paradis dans un chariot.

À la fin de la guerre de cessession, le pasteur, Alexander Reid, entend chanter la chanson de Willis et retranscrit les paroles et la mélodie.
Il l'envoie aux Fisk Jubilee Singers (groupe de chanteurs noir-américain des années 1870) de l'Université Fisk à Nashville, Tennessee. Les Fisk Jubilee Singers rendent populaire cette chanson durant leur tournée aux États-Unis et en Europe. Le plus vieil enregistrement connu de cette chanson, par les Fisk Jubilee Singers, date de 1909.

Plus tard, d'autres artistes reprendront cette chanson, parfois en l'adaptant, dont Elvis Presley, Eric Clapton ou encore Joan Baez.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Swing_Low,_Sweet_Chariot

Day-O (The Banana Boat Song)

 

Cours 2

Dans les prisons

Un chain gang est un groupe de prisonniers enchaînés ensemble et contraints d'effectuer des travaux pénibles, consistant par exemple à casser des rochers, généralement le long des routes et voies ferrées en construction. Ce système a principalement été utilisé au Sud des États-Unis où, depuis 1955, il a largement été abandonné dans tous les États à l'exception de l'Arizona, qui l'utilise encore sur la base du volontariat.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chain_gang

O Brother, Where Art Thou?

À la prison de Parchman Farm, au Mississippi, les mécanismes de l'époque de l'esclavagisme ont perduré jusque dans les années 1970. Ségrégation, insalubrité honteuse, surpopulation de l'établissement, coups de fouet et autres sévices corporels ont marqué ce système inhumain, mais totalement encadré par l'État, indique le professeur d'histoire Francis Langlois.

Cela est difficile à croire, quand on sait que la guerre civile américaine des années 1860 avait mis fin à l’esclavagisme. Or, un vieux fond réactionnaire est demeuré au sein de nombreuses instances politiques américaines.

Au début du 20e siècle, les prisons se sont remplies majoritairement d’Afro-Américains en raison de lois ciblant spécifiquement les Noirs.

Certains politiciens ont flairé la bonne affaire quant à cette main-d’œuvre captive et ont décidé de la louer à des compagnies pour qu'elle exécute de grands travaux, comme la construction de chemins de fer.

Un système qui engendre la violence
La prison de Parchman Farm a été construite au début du 20e siècle, d’après les recommandations du gouverneur du Mississippi James Vardeman.

Selon Vardeman, il était naturel que les Noirs travaillent dans une plantation. Ce fils de confédéré a donc établi un mode de fonctionnement à l’intérieur de la prison de Parchman Farm selon lequel les détenus devaient effectuer des travaux ardus sur les fermes environnantes. Le gouverneur s’est félicité de gagner de l’argent sur le dos des prisonniers en leur faisant récolter du coton et des fèves.

Les prisonniers n’étaient pas des hommes à réhabiliter, mais de la main-d’œuvre à faire travailler, souligne Francis Langlois, professeur d’histoire au Cégep de Trois-Rivières et spécialiste des questions de violence aux États-Unis.

Certains détenus étaient nommés gardiens (ou trustees en anglais). On leur donnait des pouvoirs énormes ainsi qu’une arme et une monture. Dans les champs, ils pouvaient notamment abattre un prisonnier qui semblait vouloir faire faux bond. Les meurtres et les viols étaient réguliers. L’arbitraire était roi.

L'horreur de Parchman Farm révélée aux yeux des Américains
Dans les années 1960, les Freedom Riders, un groupe de militants pour les droits des Noirs, se sont rendus à la prison de Parchman Farm. L’établissement a ainsi enfin obtenu une attention médiatique dans l’ensemble des États-Unis.

Le travail de l’avocat Roy Haber a été déterminant dans la reconnaissance de la situation abominable qui régnait à Parchman Farm. Dans les années 1970, il a constaté les conditions de vie révoltantes des détenus. Il a aussi été atterré par des témoignages qui racontaient l’horreur à la prison.

Ses démarches judiciaires sont devenues une cause célèbre, la cause Gates contre Collier qui a mis en cause la plainte d’un détenu contre un gardien de prison. Roy Haber a obtenu gain de cause au nom des détenus.

Ce système d’une autre époque à Parchman Farm a été abandonné à partir de 1972. D’autres établissements américains ont aussi été touchés par ce jugement, mais le changement de régime a été long à implanter.

Source : https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/
emissions/aujourd-hui-l-histoire/segments/
entrevue/65154/segregation-parchman-farm-
mississippi-prison-esclavagisme

Des chansons comme "Rosie" coordonnaient non seulement le travail dangereux de plusieurs hommes qui abattaient des arbres, mais rendaient également les ouvriers plus productifs et faisaient passer le temps. Comme avec les chants d'esclaves, les chants de travail aidaient également les prisonniers à exprimer des sentiments intenses refoulés, que les paroles en parlent explicitement ou non.

Chanter et scander de cette manière peut aussi apaiser l'esprit, instaurer une harmonie dans le groupe et même procurer un certain plaisir à l'instant.

"Rosie" devait être une chanson de travail pénitentiaire bien connue, puisque Lomax a trouvé d'anciens prisonniers qui la connaissaient encore dans les années 1970. Cet enregistrement a été réalisé sur place à la prison et est interprété par des détenus qui l'utilisaient réellement dans leurs gangs de travail.

Rosie Paroles et musiques conposées par les prisonniers du Mississipi


Cours 3

Spiritualité

Arrivés sur le continent américain, les esclaves font l'objet d'une sorte de dressage (période d'acclimatation appelée le seasoning par leurs propriétaires). Coupés de leurs racines (on les sépare de leur famille, de leur groupe ethnique, de leur groupe linguistique, on leur donne un nouveau nom), ils doivent s'habituer aux conditions particulières du pays (apprentissage de la langue, vie sociale sur les plantations, apprentissage forcé de la religion, etc.) et des conditions de travail, ce qui crée un phénomène d'acculturation que les chercheurs américains appellent la charge raciale.

Totalement désocialisés, ils doivent réinventer des liens communautaires qui ne peuvent plus être ceux de l'Afrique et se créer des biens immatériels : prière, spiritualité, musique à travers des chants de travail qui sont à l'origine des spirituals (chants religieux au milieu des champs de coton) qui apparaissent au XVIIIe siècle en lien avec le développement des Églises noires.

Ces Spirituals s'appuient surtout sur l'Ancien testament, notamment le Livre de l'Exode qui raconte l'émancipation du peuple hébreu, cette référence biblique portant l'espoir des esclaves américains de se libérer eux aussi du joug de leurs maîtres.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/spiritual

Oh Freedom !

Mavis Stapple - I'll take tou there

Preservation Hall Jazz Band - This Little Light of Mine


Cours 4

Bonne nouvelle

Le mot gospel, du vieil anglais godspell, signifie « évangile » (mot d'origine grecque signifiant « bonne nouvelle »), rappelant que le Gospel fait référence au Nouveau Testament (symbole d'une nouvelle naissance, d'une résurrection, de la grâce qui libère en lien avec l'émancipation des esclaves).

Go Down Moses (Let My People Go) (Descends Moïse, laisse aller mon peuple, en anglais) est un standard de jazz spiritual du XIXe siècle, sur le thème allégorique de l'abolition de l'esclavage, de la religion abrahamique. Sa reprise par Louis Armstrong avec Sy Oliver's Orchestra, extrait de son album Louis and the Good Book (en) de 1958, est un des plus importants succès de sa carrière et de l'histoire du jazz.

Les paroles reprennent l'histoire du prophète Moïse de la religion abrahamique, à la période de l'Égypte antique, délivrant le peuple hébreu de l'esclavage en Égypte, et de leur Exode hors d'Égypte, du livre de l'Exode (5:1 et 8:1) de l'Ancien Testament de la Bible « L'Éternel dit à Moïse : Va vers Pharaon, et tu lui diras : Ainsi parle l'Éternel : Laisse aller mon peuple, afin qu'il me serve... ».

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gospel

Go down Moses - Acapella + piano

Go down Moses - Louis Armstrong

 

Cours 5

Les origines

Le 10 août 1920, Mamie Smith se retrouve en studio pour enregistrer le premier disque de blues vocal de l'histoire de la musique.

Mamie Robinson, plus connue sous son nom marital Mamie Smith, est une artiste américaine, née le 26 mai 1883 à Cincinnati (Ohio), morte le 23 octobre 1946 à Harlem.
Elle s'illustre comme danseuse de revue, chanteuse de jazz et de blues, pianiste et actrice.
Mamie se produit dans des troupes de danse, les « Four Mitchells », dès l'âge de dix ans, puis fait partie des tournées de la revue The Smart Set à partir de 1912. Elle s'installe à Harlem l'année suivante avec son mari Williams Smith.
Elle chante dans de nombreux clubs et, en 1918, fait partie de la revue Maids of Harlem de Perry Bradford.
Son premier disque est enregistré le 14 février 1920 pour la marque Okeh4. Il s'agit de That Thing Called Love et You Can’t Keep A Good Man Down, deux compositions de Bradford. Elle remplace ce jour-là la chanteuse Sophie Tucker qui est souffrante. Sans être foudroyant, son succès est suffisant pour qu’on fasse de nouveau appel à elle, et cette fois cela fait date dans l’histoire.
Crazy Blues, encore une chanson signée Bradford, est enregistrée à New York le 10 août 1920. Ceci est le premier disque blues enregistré et qui se vend à 75 000 exemplaires en un mois.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mamie_Smith

Mamie Smith - Crazy Blues (1920)


Cours 6

Évolution Urbaine / chicago

Le Chicago blues est une forme de blues qui s'est développée à Chicago dans l'Illinois par l'ajout d'instruments comme la guitare électrique, la guitare basse, la batterie, le piano, voire des cuivres, à la base classique du Delta blues, à savoir guitare acoustique et harmonica. C'est cette structure orchestrale qui sera plus tard à la base de l'orchestre de rock.

Origines

L'essor du Chicago blues est dû principalement à l'exode rural, lors de la Grande Dépression, des ouvriers noirs et pauvres du sud des États-Unis vers les villes industrialisées du nord, Chicago en particulier, au cours de la première moitié du XXe siècle. Au début le Chicago blues s'est surtout forgé dans les rues et les clubs de Chicago. Mais très vite il a fortement gagné en popularité jusqu'à toucher l'ensemble des États-Unis puis l'Europe, particulièrement le Royaume-Uni.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chicago_blues

Big Bill Broonzy 1957: 3 Songs

 

Cours 7

Willie Dixon - Mauvais garçon

William James « Willie » Dixon, né le 1er juillet 1915 à Vicksburg, dans le Mississippi, et mort le 29 janvier 1992 à Burbank, en Californie, est un musicien américain, contrebassiste, compositeur, arrangeur, producteur et chanteur de blues.

Au cours de son enfance, il se frotte à plusieurs reprises avec la justice ce qui l'amène à quitter le Mississippi pour Chicago en auto-stop.

Là bas, grâce à sa carrure imposante, il devient boxeur et parvient même à gagner le titre Golden Gloves dans la catégorie poids-lourd en 1936. Parallèlement à cela, Dixon apprend la contrebasse, mais ses progrès sont arrêtés quand il résiste à un recrutement pour la Seconde Guerre mondiale et est emprisonné pour dix mois.

Après la guerre, il retrouve son professeur, Leonard Baby Doo Caston, avec qui il forme le Big Three Trio, et enregistre pour Columbia Records. Dans la foulée, Dixon signe pour Chess Records comme musicien de studio et compositeur attitré un peu plus tard, en 1951, où il est employé à plein temps du label. Il devient le contrebassiste de Howlin' Wolf dans un groupe où il côtoie James Cotton, l'harmoniciste de Howlin' Wolf. Ses relations avec Chess sont alors parfois tendues, mais il laisse son empreinte sur le label de 1948 au début des années 1960.

Son influence artistique chez Chess Records, autant que son rôle au début de la carrière de Chuck Berry et de Bo Diddley, ont été prépondérants. Il a largement contribué à façonner une bonne partie du Chicago blues de l’immédiate après-guerre et a composé de nombreux standard du blues.

Il remporte un Grammy Award du Meilleur disque de Blues traditionnel en 1989. C'est également à cette époque que Willie Dixon est promu au Rock and Roll Hall of Fame.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Willie_Dixon

Willie Dixon-You Shook Me

 

Cours 8

Le blues électrique

McKinley Morganfield, né à Rolling Fork, Mississippi le 4 avril 1913 et mort à Westmont, Illinois le 30 avril 1983, plus connu sous le nom de Muddy Waters (traduisible en français par «eaux boueuses»), est un musicien américain de blues. Il est l'une des figures historiques du Chicago blues.

Muddy Waters enregistre pour la première fois dans une plantation du Delta du Mississippi, avec Alan Lomax, pour la Bibliothèque du Congrès, en 1940. Il part ensuite pour Chicago, où il abandonne la guitare acoustique au profit de la guitare électrique, ajoutant une section rythmique et un harmonica pour former les Chicago blues. Son groupe joue dans la banlieue ouest de Chicago, avant de rejoindre Chess Records. Ses débuts en tant que bluesman à Chicago ne sont pas évidents : il doit s'y reprendre à trois reprises devant Leonard Chess, patron de Chess Records, avant de signer enfin un contrat d'édition discographique. En 1954, il s'installe avec sa famille dans le Mississippi où il accueille volontiers chez lui d'autres musiciens, comme Howlin' Wolf, Chuck Berry pour des répétitions ou des jam sessions. Le pianiste Otis Spann et l'harmoniciste Paul Oscher, qui font partie du groupe de Muddy Waters, vivent quelque temps dans le sous-sol de la maison.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Muddy_Waters

Muddy Waters - Mannish Boy

 

Cours 9

Le pacte avec le diable

Robert Leroy Johnson est né dans l'état du Mississippi, dans le village de Hazelhurst de Julia Dodds et de Noah Johnson. Sa date de naissance est estimée au 8 mai 1911, sans certitude.

Alors qu'il n'est encore qu'un nourrisson, sa mère quitte son père avec lui et Bessie, son autre enfant, et ils vivent sur la route, elle travaillant comme ouvrière agricole pendant plusieurs saisons avant de s'établir à Memphis.

Robert Leroy Johnson rencontre le guitariste de blues Son House, pour la première fois en 1931 à Robinsonville. Celui-ci se moque de son jeu (« tu ne sais pas jouer de la guitare, tu fais fuir les gens ») et lui conseille d'abandonner la guitare pour se consacrer à l'harmonica. Peu de temps après cet affront, Robert quitte Robinsonville pour revenir à sa ville natale de Hazlehurst, où il espère retrouver la trace de son véritable père.

À Hazlehurst, Robert est pris en main par le bluesman Ike Zimmerman qui devient son mentor. Très beau garçon, Robert ne met pas beaucoup de temps à rencontrer une nouvelle femme, Calletta Callie Craft, de dix ans son aînée, qu'il épouse secrètement en mai 1931. Callie idolâtre Robert et restant au foyer, s'occupe de leur maisonnée. Robert a tout son temps pour travailler la musique avec Ike. Le samedi soir, il court les tavernes, parfois accompagné de Callie, pour jouer toute la nuit. Il commence alors à obtenir une certaine reconnaissance en tant que musicien et se fait un nom sous les initiales de « R.L. », pour « Robert Lonnie », du nom d'un musicien plus célèbre appelé Lonnie Johnson.

Robert revient finalement à Robinsonville, deux ans après l'avoir quittée. Son House, émerveillé par les progrès réalisés par le guitariste, se dit maintenant dépassé par son talent. A une époque à laquelle le vaudou est encore très vivace dans la communauté noire du Mississippi, le constat de ces progrès stupéfiants va être relié à un possible pacte avec le diable .

Robert Johnson en profite pour réunir un soir quelques amis au coin d'un bois et leur raconter ce qui va devenir sa légende : un soir très sombre, alors qu'il se promenait dans les alentours de Clarksdale dans le Mississippi, ayant perdu son chemin, il s'est arrêté à un carrefour (« crossroads », "routes en croix" ou "croisée des chemins" en anglais). Comme il commençait à s'endormir, une brise fraîche l'a réveillé. Il a alors vu au-dessus de lui une ombre immense portant un long chapeau. Effrayé et ne pouvant identifier qui était cette apparition, Johnson resta comme paralysé. Sans un mot, l'apparition se pencha sur lui, prit sa guitare, l'accorda, et joua quelques notes divines avant de lui rendre l'instrument et de disparaître dans le vent noir du Sud.

En réalité, cette légende pourrait provenir d'un autre bluesman, Tommy Johnson, qui prétendait avoir vendu son âme au diable, un soir, à une croisée de chemins (”crossroads") contre sa virtuosité à la guitare. Robert Johnson aurait repris cette histoire et se la serait adaptée, à moins que, Tommy et lui portant le même patronyme de Johnson, elle ne lui ait été attribuée à lui aussi.

Dans le vaudou ravivé dans les États du Sud par les esclaves des planteurs de Saint-Domingue qui avaient fui la révolution haïtienne avec leurs esclaves, il existe un Lwa (esprit) nommé Legba ou Papa Legba (d'origine Fon du Dahomey) dont le nom le plus connu est « Maître carrefour ». Esprit de la destinée, il a été identifié au diable par les missionnaires chrétiens.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Johnson
Robert Leroy Johnson - Crossroad

 

 

 

Cours 10

New Orleans – Shake it and Break it

Le jazz Nouvelle-Orléans (New Orleans Jazz) est un courant musical du jazz qui s'est principalement développé dans les années 1910 à La Nouvelle-Orléans — c'est là qu'est né le jazz dans les années 1910 avant d'émigrer vers Chicago — avant de s'éclipser face au middle jazz vers la fin des années 1920. Un mouvement de « revival » (résurrection) de ce style, initié entre autres par Louis Armstrong et Kid Ory apparaît dans les années 1940 en réaction au bebop naissant.

Il est proche d'un autre courant de jazz du début du siècle, le Dixieland.

Cette musique est issue principalement du Blues et du Ragtime. Le New Orleans est à la base une musique qui se joue dans la rue. Les cuivres sont très présents dans ce type de formation : trombone, clarinette, tuba (ou basse), on entend aussi des washboards ou des percussions et pour finir parfois un banjo ou une guitare.

Le saxophone commence à se développer dans ces groupes. Ainsi le saxophone (inventer en 1846) va étendre son auditoire.

Quand le Jazz New Orleans va rentrer dans les cabarets, les instruments vont se sédentariser : ajout du piano et notamment de la batterie, inventée par le jazz.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jazz_Nouvelle-Orl%C3%A9ans

Fanfare de rue : Cuivre et Zinc

Tuba Skinny - Jubilee Stomp - Royal Street II

 

Cours 11

Ragtime

George Lewis né le 13 juillet 1900 à La Nouvelle-Orléans, mort le 31 décembre 1968 est un clarinettiste et saxophoniste de jazz américain.

Après avoir appris la clarinette avec un fifre en fer blanc «penny whistle» il joue dans divers groupes de sa ville natale et en 1923 il entre dans l'orchestre de Red Allen. Il joue à l'occasion dans des orchestres de parade tels l'Eureka brass band ou le Young tuxedo.

Il joue en 1928 dans l'orchestre d'Arnold Dupas et en 1932 travaille avec Even Thomas en Louisiane. Le groupe dissous, il trouve un poste de débardeur au port puis joue dans des parades.

Il décroche un solide engagement dans le club Harmony Inn. En 1942 il enregistre avec Bunk Johnson puis en 1943 il monte un orchestre avec Kid Howard. En 1945 il joue à New York au Stuyvesant Casino puis retourne en 1946 à La Nouvelle-Orléans. Il fait des tournées en Europe en 1957-1959, au Japon en 1964.

George Lewis est l'un des acteurs majeurs du courant New Orleans Revival des années 1940 et 1950.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Lewis_(clarinettiste)

GEORGE LEWIS AND HIS RAGTIME JAZZ BAND :
George Lewis (cl)
Percy Humphrey (tp)
Lawrence Marrero (bj)
Alcide Pavageau (bs)
Alton Purnell (p)
Jim Robinson (tb)
Joe Watkins (dms)

George Lewis RagTime Jazz Band of New Orleans

George Lewis Ragtime Jazzband of New Orleans - November 1953 (reportage 17 minutes)

 

Cours 12

Chicago  - Louis Armstrong

Au début des années 1920, de nombreux musiciens noirs de La Nouvelle-Orléans sont venus à Chicago (dont King Oliver, Jelly Roll Morton et Louis Armstrong).

Une des principales raisons fut la fermeture par décret de « Storyville », le "Quartier des spectacles" de La Nouvelle-Orléans, déclenchant ainsi un vaste mouvement de musiciens en particulier, à Chicago.

En outre, l'offre de travail à Chicago était grande, notamment dans les abattoirs et les usines de textiles. Certains élèves de la classe moyenne blanche, qui ont entendu le style New Orleans Jazz dans les quartiers sud de Chicago se sont inspirés du modèle noir, développant leur propre style.

Le saxophone est devenu très important, surtout en tant qu'instrument soliste. La basse et la guitare ont pris le relais sur le tuba et le banjo, en insistant davantage sur la batterie.

La discothèque du Friar's Inn était à l'époque l'un des principaux lieux de rendez-vous pour les amateurs de jazz.

Caractéristiques du style :

Le jazz de Chicago se caractérise par une importance accrue des solos individuels (par opposition à l'improvisation collective dans les débuts du jazz à La Nouvelle-Orléans), l'importance croissante du saxophone, et surtout à partir d'une certaine retenue émotionnelle. Également des références à la musique romantique du XIXe siècle, peuvent être produites. Au début des années 1930, le style a été remplacé par l'avènement de la musique big band.

Au XXIe siècle, Chicago continue à avoir une scène vibrante et innovante du jazz, telle que le festival de jazz annuel de Chicago. Les interprètes célèbres du festival de jazz de Chicago incluent Miles Davis, Sonny Rollins, Ornette Coleman, Benny Carter, Ella Fitzgerald, Anthony Braxton, Betty Carter, Lionel Hampton, Jimmy Dawkins, Von Freeman, Johnny Frigo, Slide Hampton, Roy Haynes, et beaucoup d'autres.

Les musiciens les plus importants de toutes les ères vivantes du jazz donnent régulièrement des concerts en ville, font des enregistrements, et voyagent partout à travers le pays et jusqu'en Europe.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chicago_Jazz

Louis Armstrong "When The Saints Go Marching In" on The Ed Sullivan Show

Ella Fitzgerald and Duke Ellington "It Don't Mean A Thing (If It Ain't Got That Swing)

 

Cours 13

Le sens de l'orchestre - Duke Ellington

Edward Kennedy Ellington, dit Duke Ellington, est un pianiste, compositeur de jazz, de comédies musicales et de musique contemporaine et chef d'orchestre de jazz américain, né le 29 avril 1899 à Washington (district de Columbia) et mort le 24 mai 1974 à New York.

Duke Ellington est une des personnalités afro-américaines les plus célèbres du xxe siècle.

Son orchestre big band est un des plus réputés de l'histoire du jazz, avec ceux de Count Basie, Cab Calloway, Tommy Dorsey, Benny Goodman, Glenn Miller, Artie Shaw, Stan Kenton, Woody Herman comprenant des musiciens qui sont parfois considérés, tout autant que lui, comme des maîtres de cette musique et virtuoses de leurs instruments.

Quelques-uns de ces musiciens sont restés dans son orchestre pendant des décennies. Certains d'entre eux étaient déjà dignes d'intérêt par eux-mêmes, mais c'est surtout Ellington qui les transformait. Il avait l'habitude de composer spécifiquement pour certains de ses musiciens en tenant compte de leurs points forts, comme Prelude to a Kiss ou Jeep's Blues pour Johnny Hodges, Concerto for Cootie (« Do Nothing Till You Hear from Me ») pour Cootie Williams et The Mooche pour Joe Nanton.

Duke Ellington fait partie des principaux compositeurs de musique populaire américaine. Sa contribution à la musique est récompensée par de nombreuses distinctions internationales. Plusieurs de ses titres font partie du Grand répertoire américain de la chanson ou sont devenus des standards du jazz.

Il est également un soutien du mouvement des droits civiques en faveur des Afro-Américains, un porte-parole de leur condition socio-politique.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Duke_Ellington

Take the A train

Duke Ellington - Montreal 1964

Louis Armstrong & Duke Ellington "In A Mellow Tone" on The Ed Sullivan Show

 

Cours 14

Be-Bop

Le bebop se distingue des premières formes du jazz par un tempo souvent très rapide, des phrasés dynamiques et des grilles harmoniques très fournies, les accords changent toutes les mesures voire très souvent plusieurs fois par mesure, et par le fait qu’il n’est pas nécessairement lié à la danse.

Le public de l'époque était habitué aux mélodies ordonnées, faites pour danser, des orchestres de Benny Goodman et Glenn Miller par exemple. La musique bop sonne comme un bazar désordonné au premier abord, la musique semble beaucoup plus nerveuse, rapide, fragmentée. Toutefois, pour les musiciens, et les amoureux de jazz, le bebop vient comme une nouvelle perspective, excitante, belle, séduisante dans la forme artistique qu'est le jazz.

La formation typique du bop comprend un saxophone, une trompette, une contrebasse, une batterie et un piano. Cette formation est popularisée par Charlie Parker et Dizzy Gillespie dans les années 1940, au début de l'ère bop. Une guitare électrique ou acoustique vient parfois s'ajouter à la formation, de même un trombone ou un violon peuvent venir se greffer, mais les occasions sont relativement rares. On citera également le clarinettiste Buddy DeFranco, le vibraphoniste Terry Gibbs et l'accordéoniste Tommy Gumina qui ont su adapter le bebop à leur instrument.

Bien que le bebop ne soit qu'une partie du jazz, il continue d'être joué de nos jours, partout autour du monde. L'improvisation depuis cette révolution a radicalement changé. La capacité à improviser sur des séquences rapides et harmoniquement complexes est désormais un élément fondamental de toute formation musicale en jazz.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bebop

Charlie Parker - I've Got Rhythm

Dzzy Gillespie - Swing To Bop

 

Cours 15

Cool Jazz

Le cool jazz, ou jazz cool, est un style de musique jazz apparu vers la fin des années 1940, qualifié de cool en opposition au style hot.

on considère que le « cool jazz » est né en 1949, sous la direction de musiciens regroupés par Miles Davis pour élaborer la musique de son nonette (un ensemble de neuf chanteurs ou instrumentistes). Les titres enregistrés pour 78 tours sont regroupés plus tard sur l'album intitulé « Birth of the cool ». Cet enregistrement marque une date majeure de l'histoire du Jazz.

Le « cool jazz » est souvent associé au mouvement « jazz West Coast », jazz joué, dans les années 1950, par les musiciens, la plupart du temps blancs (comme Stan Getz ou Bill Evans) qui exerçaient alors en Californie et travaillaient, entre autres, pour les studios cinématographiques.

Les écrivains beatniks, en particulier Jack Kerouac, ont été des chanteurs de ce style de jazz18.

Le cool Jazz trouve aujourd’hui un public dans le hip-hop expérimental, ou répétitif.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cool_jazz

Miles Davis : Moon Dream

 

 

Cours 16
+
17

Acid Jazz

L'acid jazz, ou club jazz, est un genre musical mêlant éléments de jazz, de soul, de funk et de disco.

L'acid jazz est lancé dans la scène club de Londres au milieu des années 1980 dans le mouvement rare groove et s'est depuis élargi jusqu'aux États-Unis, au Japon, en Europe de l'Est et au Brésil.

Des groupes importants du genre incluent Brand New Heavies, Incognito, Us3 et Jamiroquai originaires du Royaume-Uni, et Buckshot LeFonque originaire des États-Unis. La montée de la musique électronique club au milieu et à la fin des années 1990 mène au déclin du mouvement.

Certains groupes autrefois identifiés acid jazz sont désormais catégorisés sous les noms de jazz-funk, de neo soul ou de jazz rap.

La montée de la musique électronique club au milieu et à la fin des années 1990 mène au déclin du mouvement. À l'aube du XXIe siècle, le genre décline significativement. Il se mêle à d'autres formes musicales, et certains groupes autrefois identifiés acid jazz seront désormais catégorisés sous les noms de jazz-funk, de neo soul ou de jazz rap.

Le magazine Q explique que l'« acid jazz a été la plus importante forme de jazz à émerger dans la scène britannique. »

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Acid_jazz

Galliano - So Much Confusion

Brand New Heavy - Never stop

 

Cours 18 + 1

La Musique Old Time des Appalaches

il est beaucoup plus difficile de situer celles de la musique dite old time. Le problème étant qu’il existe non pas une mais des musiques old time différentes selon la région dont elles sont originaires et cela peut varier à quelques kilomètres près. Ce sont des émigrants écossais et irlandais qui, dès la fin du 18ème siècle, avaient colonisé cette région qui comprenait la partie appalachienne des états de Caroline du Nord, Virginie, Tennessee, Kentucky et Virginie occidentale et avaient amené avec eux leur très riche culture musicale.

Le premier type de musique Old time des Apalaches est la vieille ballade, le plus souvent chantée a capella ou accompagnées parfois au dulcimer et souvent interprêtée par les femmes.

Le second genre musical est la musique religieuse. Les cantiques ont bien souvent les mêmes mélodies que les ballades. Ces cantiques sont harmonisés pour trois ou quatre voix : ténor, mélodie, basse et baryton.

Le troisième style musical est la musique de danse. Les deux instruments utilisés sont le violon (apporté par les écossais et irlandais) et le banjo (d'origine africaine) La musique old time utilisée pour la danse se caractérise surtout par un rythme rapide et une accentuation des contretemps où les rythmes complexes du violon s'entremêlent avec ceux du banjo.

Au début du 20ème siècle, les Etats-Unis commencent à s'industrialiser de façon intensive, les besoins en énergie sont très importants. Les Appalaches, en particulier leur partie méridionale, regorgent de charbon. Un problème se pose cependant : pour amener le matériel et évacuer le minerai il faut des routes, des chemins de fer. On va donc voir arriver une nuée d'émigrants attirés par les bons salaires que versent les compagnies charbonnières. Ce sont des petits blancs du Sud et des noirs nouvellement libérés de l'esclavage. Plus tard viendront s'y ajouter des italien et des slaves.

On observera un choc essentiellement culturel entre une population locale d'origine celtique et une population noire américaine encore très africaine pétrie de blues ; mais surtout, les affranchis utilisent un instrument de musique pratiquement inconnu dans cette région, la guitare. Cet instrument va provoquer une véritable fascination sur les jeunes montagnards qui vont très rapidement l'adopter car son apprentissage est moins rébarbatif que les anciens instruments. Il permet surtout d'accompagner le chant beaucoup plus facilement. C'est aussi grâce à la guitare et à l'influence du blues que la musique des Appalaches va déboucher sur une nouvelle forme que l'on appellera « old time country music ».

Avec l'ouverture des mines, une foule d'émigrants va bientôt arriver et chacun apportera avec lui ses particularités culturelles et surtout sa musique. Ces nouveaux instruments, ces nouvelles sonorités, tout comme la guitare, le montagnard va les intégrer à sa musique avec sa propre sensibilité. La mandoline amenée par les émigrants italiens sera très vite adoptée. Les slaves amèneront avec eux des rythmes nouveaux : polka et valse qui seront intégrés par les montagnards.

Peu avant 1920, la radio fait son apparition dans les montagnes et des programmes musicaux destinés plus particulièrement à la population locale, basés sur la musique de la région, voient le jour. Ces programmes connaissent un vif succès et décident les compagnies discographiques du Nord à se pencher sur cette musique.

Source : https://france-bluegrass.fr/bluegrass-musique.
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20du%20banjo.

Gid Tanner & The Skillet Lickers - Soldier's Joy

Bruce Sprinsteen : American Land

 

Cours 19

La musique Tonk ou Honky Tonk

La musique tonk est née dans les années 1930, en particulier en Oklahoma et au Texas. Le style s'est rapidement répandu sur la côte ouest des États-Unis.

La musique country des origines est plutôt rurale (Appalaches, Nord et Nord-Est des États-Unis), et centrée sur des valeurs religieuses et familiales. Le honky tonk, en revanche, est apparu dans un contexte urbain. Il partage certains traits avec la country, dont le rythme binaire et surtout un chant souvent rauque, plaintif et nasal. En revanche, il parle plus volontiers des plaisirs qu'offre la vie en ville (frénésie des clubs), mais aussi de ses vicissitudes (souffrance, alcoolisme, solitude et ruptures amoureuses).

Le but principal du honky tonk est de s'amuser, boire, danser et divertir le peuple (working class) durant le week-end. Ceci, associé au caractère léger des bars (parfois fréquenté par des entraîneuses) et au puritanisme américain, a valu au style d'être perçu comme immoral.

Si la musique tonk est née dans les années 1930, son essor eut lieu pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle devint alors très populaire.

Avec l'apparition de nouvelles musiques, comme le Nashville sound, le rockabilly et le rock'n'roll, le honky-tonk décline progressivement à partir de la fin des années 1950. Un certain nombre de titres lui rendent cependant hommage, à commencer par Honky Tonk Women (1969) des Rolling Stones, qui aurait été au départ écrite comme « une véritable chanson country des années 1930 dans le style de Hank Williams et Jimmie Rodgers ».

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Honky_tonk
Bill Doggett - Honky Tonk (Part 1 & 2)

The Rolling Stones - Honky Tonk Women

 

   

Cours 20

La musique Cajun ou musique cadienne

La musique cadienne (ou musique cajun) des habitants francophones de la Louisiane est un mélange de genres musicaux et d'influences culturelles en particulier des ballades des Acadiens du Canada. La musique cajun a influencé la musique populaire américaine en particulier la musique country.

Née au XIXe siècle, ses instruments de prédilection sont le violon puis l'accordéon. Viennent ensuite la guitare, le 'tit fer, le frottoir (ou la planche à laver) et la musique à bouche (ou l'harmonica). Les premiers enregistrements datent de 1928 et sont alors destinés à la population locale francophone.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/
Musique_cadienne

Travailler c'est trop dur - Zachari Richard

 

   

Janvier
1

Musique Folk : la tradition

Depuis les années 1990, la renaissance musicale concernant des pays en voie de développement, ainsi que la multiplication des échanges culturels et l'engouement du public pour des musiques autochtones authentiques, à la recherche de leurs racines, a pris le nom de musiques du monde (ou world music en anglais). Mais on peut voir les prémices de ce mouvement dès les années 1950 et 1960 dans les échanges culturels entre l'Europe, les Amériques du Nord, du Centre et du Sud, et l'Afrique.

En témoignent par exemple l'arrivée d'instruments autochtones des Andes comme la quena et le charango à Paris dans les années 1950, avec la création de groupes comme Los Incas en 1956, et Achalay en 1958, qui ont popularisé et donné plus tard une renommée mondiale au célèbre thème péruvien El cóndor pasa avec le duo folk américain Simon and Garfunkel. En témoigne aussi en 1961 la tournée européenne et l'installation à Paris pour trois ans de Violeta Parra chanteuse, autrice-compositrice, ethnomusicologue et artiste chilienne, avec ses enfants eux aussi musiciens et chanteurs : Isábel et Ángel Parra. Elle était encore à cette époque la compagne de l'anthropologue et musicien suisse Gilbert Favre, qui sera en 1966 l'un des fondateurs du célèbre groupe Los Jairas, chef de file du mouvement « néo-folklore » bolivien. Cette imprégnation de musique andine, à la fois traditionnelle et renouvelée par des mouvements comme l'Alto-folklore andin ou le Neo folklore bolivien, ou la Nueva canción chilena (nouvelle chanson chilienne), se verra confirmée dans les années 1970 lors de la venue en France et en Europe d'artistes chiliens réfugiés après le coup d'état du général Pinochet, comme les groupes Quilapayún ou Inti Illimani.

La « folk music » désignait d'abord dans les pays de langue anglaise la musique populaire traditionnelle. Le mot anglais « folk », remis en usage par les romantiques, désigne les gens du peuple. Il a la même origine que l’allemand « Volk » qui a le sens plus large de « nation ». Il est donc possible de le traduire par « populaire ». Cependant, depuis le milieu du XXe siècle, les caractéristiques de la musique populaire ont changé : on parle désormais de musique pop, réservant le terme « folk » aux musiques populaires de tradition orale.

Aux États-Unis, les musiciens folk sont les gardiens d'une tradition musicale, parolière et historique, d'une Amérique de pionniers, bâtisseurs et voyageurs. Parmi eux : Woodie Guthrie (qui a écrit, avec This Land Is Your Land (1941), un des grands hymnes de la génération pacifiste), Doc Watson (même si sa musique est plutôt considérée comme du bluegrass à l'image de l'herbe vert foncé du Kentucky), et bien d'autres. Le mouvement « folk revival », souvent chant de protestation, est l’expression d'un mouvement militant pour les droits de l’homme, la paix et la justice sociale. Pendant sa renaissance dans les années 1960, le « folksong » devient une expression musicale plus variée, influencée par l'esprit rebelle du rock 'n' roll, mais toujours d’inspiration contestataire, et se développe tout en gardant les mêmes instruments acoustiques et les mêmes textes poétiques plus proches de la réalité. Les grands noms de cette époque sont Joan Baez, Bob Dylan, Leonard Cohen, Phil Ochs et Pete Seeger. Les chansons traditionnelles décrivent souvent des paysages, des routes, la dureté de la vie d'ouvrier itinérant qu'on appelait (parfois péjorativement) « hobo », avec, parfois, une admiration pour les œuvres que les hommes bâtissaient de leurs mains (le barrage Hoover, les lignes de chemin de fer, entre autres). La génération des musiciens folk de la seconde moitié du XXe siècle sera beaucoup inspirée par les beatniks et certains écrivains comme Jack Kerouac et son roman mythique du voyage : Sur la route (1957).

Au Canada, la musique folk conserve toute son ampleur, notamment dans les prairies de l'Ouest, traditionnellement marquées par l'esprit rural sous influence country. L'histoire des pionniers, plus récente que dans l'Est, est encore très présente dans les esprits. De tels événements attirent désormais un public très diversifié. On peut constater la vitalité de ce genre au cours d'événements marquants comme le Winnipeg Folk's Festival qui, depuis 1973, marque au Manitoba la pérennité de ce genre et attire un public éclectique venu de tout le continent.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_folk#:~:text=D'origine%20am%C3%
A9ricaine%2C%20le%20terme,popularit%C3%A9%20dans%20les%20ann%C3%A9es%201960.

Woodie Guthrie This Land Is Your Land 1941

Bruce Springsteen - This Land is Your Land (Woody Guthrie Song)

 

Janvier
2

Bob Dylan

Robert Allen Zimmerman, dit Bob Dylan, est un auteur-compositeur-interprète, musicien, peintre, sculpteur, cinéaste et poète américain, né le 24 mai 1941 à Duluth, dans le Minnesota. Il est l'une des figures majeures de la musique populaire mondiale.

Ses œuvres les plus célèbres datent majoritairement des années 1960 ; à une époque, il fut chroniqueur informel des troubles sociaux aux États-Unis, avec des chansons d'abord explicites puis de plus en plus allégoriques comme Masters of War, Blowin' in the Wind, The Times They Are a-Changin', A Hard Rain's a-Gonna Fall, Gates of Eden, All Along the Watchtower, Ballad of a Thin Man, ou encore Like a Rolling Stone (élue plus grande chanson de tous les temps par le magazine Rolling Stone).

Certaines de ses chansons comme Blowin' in the Wind et The Times They Are a-Changin' sont devenues des hymnes anti-guerre — en particulier contre la guerre du Vietnam — et des mouvements civiques de l'époque. L'un de ses albums studio plus tardifs, Modern Times, publié en 2006, est entré directement à la première place dans le classement Billboard 2004 et a été nommé « Album de l'année » par le Rolling Stone.

Dans ses premières chansons, Dylan a abordé les questions sociales. Si à ses débuts il faisait souvent référence aux symboles de la contre-culture de l'époque, il s'en est par la suite démarqué en orientant son écriture vers une facture de plus en plus allégorique et symboliste. Tout en élargissant et en personnalisant les styles musicaux abordés, il a mis l'accent sur de nombreuses traditions de la musique américaine : folk, country, blues, gospel, rock 'n' roll et rockabilly, ainsi que sur les musiques folk anglaise, écossaise et irlandaise.

Depuis le début de sa carrière, Dylan a, par ses textes et par sa recherche de voies nouvelles (allant parfois même à l’encontre des attentes de son public), marqué la culture musicale contemporaine. En témoignent les nombreux artistes de premier plan qui revendiquent son influence (The Beatles, David Bowie, Neil Young, Paul Simon, Jeff Buckley, Bruce Springsteen, Tom Waits, Elvis Costello et bien d'autres) ou le vaste répertoire des chansons qu'il a composées, dans lequel puisent des musiciens de tous horizons et de toutes générations (Tom Waits, Elvis Presley, The Beach Boys, Mark Knopfler, U2, PJ Harvey, Syd Barrett, Guns N' Roses, Jimi Hendrix, Jerry Garcia, etc.).

Les références dont s’inspire Bob Dylan pour faire évoluer son art sont non seulement à rechercher du côté de musiciens légendaires des États-Unis d'Amérique, tels Hank Williams (country), Pete Seeger, Woody Guthrie (baladins syndicalistes) et Robert Johnson (l'un des fondateurs du blues), mais aussi chez des écrivains de la Beat Generation, comme Jack Kerouac ou Allen Ginsberg. Il a également puisé son inspiration dans l'œuvre d'Arthur Rimbaud, auquel il a été souvent comparé, ou celle de dramaturges tel Bertolt Brecht.

Complexe, en constante évolution (sur scène il réinvente régulièrement chacun de ses standards), s'inscrivant dans différents registres, allant du rock agressif aux ballades, et proche des aspirations sociales et culturelles des époques qu’elle a traversées, l’œuvre de Bob Dylan, qui a contribué au rayonnement de la culture populaire américaine, est couronnée le 13 octobre 2016 quand il obtient le prix Nobel de littérature « pour avoir créé de nouvelles expressions poétiques dans la grande tradition de la chanson américaine ».

Heaven’s doors

Blowin' in the wind

Like a Rolling Stone

Forever Young


Janvier
3

Evolution : du gospel vers le blues, puis vers le rythme

Mahalia Jackson

Mahalia Jackson, née le 26 octobre 1911 à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), et morte le 27 janvier 1972 à Evergreen Park dans la banlieue de Chicago, est une chanteuse américaine de gospel.

Considérée comme une des plus grandes chanteuses de ce genre musical, elle est surnommée « la reine du gospel ».

Militante des droits civiques auprès de Martin Luther King, elle lui inspire notamment son discours I have a dream en 1963. Son influence sur Aretha Franklin, « la reine de la soul », est également très importante.

Très jeune, Mahalia Jackson1 se produit dans la chorale de l’église baptiste de la Nouvelle-Orleans où prêche son père et écoute, en cachette, les disques de Bessie Smith4 qu’elle admire. Installée en 1927 à Chicago, où elle ouvre une boutique pour les pauvres et les SDF elle devient l’une des premières voix de la Greater Salem Baptist Church (sans avoir jamais pris de leçon de chant) avant de rejoindre Robert Johnson, qui vient de fonder le premier groupe mixte de gospel professionnel.

Elle rencontre en outre quelques grandes figures du gospel, enregistre sans succès deux disques en 1937 et rejoint bientôt Thomas A. Dorsey (d’abord chanteur de blues puis véritable pionnier du gospel moderne au début des années 1930), qui l’accompagne au piano et à la guitare pendant dix ans.

Le 28 août 1963, elle est présente dans la foule de manifestants rassemblés devant le Lincoln Memorial de Washington pour écouter le discours de Martin Luther King (« I have a dream »). C'est elle qui lui aurait donné l'idée d'improviser la fin de son discours en lui criant : « Parle-leur de ton rêve, Martin ! ».

Elle chante par ailleurs à la Maison-Blanche lors de l’intronisation du président John F. Kennedy. Amie fidèle du pasteur Martin Luther King, elle se trouve à ses côtés pour la défense des droits civiques des Noirs et chante devant des milliers de personnes lors du service funèbre du leader assassiné.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahalia_Jackson

Mahalia Jackson - Trouble of the World

Mahalia Jackson - Just a Closer Walk with Thee

Mahalia Jackson - Down By the Riverside

Janvier
4

Elvis

Musique chargée d'infulence :
Presque cinq décennies après sa mort, Elvis Presley est toujours le King du rock’n’roll. Mais derrière cette légende se cache une passion et une influence beaucoup plus subtile : la musique classique.
Un mot suffit pour évoquer une voix mondialement connue, une musique qui a marqué plusieurs générations, et un style qui annonce une révolution culturelle majeure : Elvis. Il est l’une des figures culturelles les plus marquantes du XXe siècle, le « King » du rock’n’roll.

Mais le trône musical du Roi du rock ne s'est pas construit sans l’influence de sources parfois surprenantes : « Au lycée j’écoutais des disques de Mario Lanza et du Metropolitan Opera. J'adorais cette musique » raconte Elvis Presley lors d’une interview le 31 mars 1972.

En octobre 1958, Elvis Presley est stationné à Friedberg en Allemagne pour son service militaire. C’est ici qu’il fera la rencontre de sa future femme, Priscilla Beaulieu. Les jeunes amoureux ont beaucoup de choses en commun, mais ils sont particulièrement passionnés par la musique : « On écoutait du gospel, de la country, du blues, Dean Martin, Aretha Franklin, Chuck Berry, Glenn Miller mais aussi Mozart, Beethoven, Brahms... Il était bien plus qu'un chanteur de rock », confie Priscilla Presley au Parisien en octobre 2015.

Ils partagent notamment une admiration réciproque pour un chanteur en particulier, le ténor lyrique Mario Lanza. « Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois, Mario Lanza était vraiment le lien entre nous deux […] Ensuite, il m'a fait découvrir Enrico Caruso, un autre chanteur d'opéra, et de là, il est passé à la musique classique », explique Priscilla au journal britannique The Sun.

Source : https://www.radiofrance.fr/francemusique/
les-influences-classiques-d-elvis-presley-le-king-du-rock-4418379

du Gospel au Rock en 8 minutesd

Gospel : Stand by me

Haleluja

Rock - Jailhouse Rock

 

Février 1

Ritchie Valens – Influences hispaniques

Richard Steven Valenzuela Reyes, dit Ritchie Valens, né le 13 mai 1941 à Pacoima, Californie, et mort le 3 février 1959 à Clear Lake dans l'Iowa, est un musicien de rock américain, d'origine mexicaine, essentiellement connu pour avoir composé et interprété le succès La Bamba.

Ritchie Valens est le premier Latino à placer un hit dans le top 50 des ventes de disques aux États-Unis, avec La Bamba.

Il fabrique lui-même sa première guitare, puis, alors qu'il fréquente encore l'école secondaire, signe un contrat avec le label Del-Fi Records, à Los Angeles en 1958.

Il part en tournée avec Eddie Cochran.

Avec des titres comme Come On Let's Go en octobre 1958 puis Donna (qu'il écrit pour sa petite amie), il est propulsé au sommet des charts américains.

En face B de Donna, se trouve La Bamba, un titre largement inspiré d'un huapango (chanson de mariage mexicaine) mais qui ne sera un succès qu'après sa mort.

Le 3 février 1959, Ritchie Valens trouve la mort à 17 ans en même temps que Buddy Holly et Big Bopper, dans un accident d'avion à Clear Lake dans l'Iowa lors d'une tournée à travers les États-Unis. Don McLean en a fait en 1971 une chanson, American Pie. Ce jour est aussi connu comme « The Day the Music Died » (« le jour où la musique est morte »).

Hommages posthumes

Un film biographique réalisé par Luis Valdez retrace son histoire : La Bamba, sorti en salles en 1987 où Lou Diamond Phillips joue le rôle de Ritchie Valens.

Three stars [archive], chanson d'Eddie Cochran, écrite par Tommy Dee en 1959, "regarde le ciel, il y a trois nouvelles étoiles" est un hommage à Buddy Holly, Ritchie Valens et Big Bopper.

Le chanteur français Jean-Luc Le Ténia lui a dédié une chanson en 2007, Ritchie Valens, dans son album Far Piazza Pulita ; dans ce même album, il reprend également Donna.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ritchie_Valens

La Bamba - Version Originale

Donna - Version originale

Come on, let's go par Ritchie Valens

La Bamba - Version Los Lobos

 

   

Février 2

Les douze mesures – Chuck Berry

Charles Berry, dit Chuck Berry, né à Saint-Louis (Missouri) le 18 octobre 1926 et mort le 18 mars 2017 à Wentzville, comté de Saint Charles (Missouri), est un guitariste, chanteur et auteur-compositeur américain. Il est l'un des pionniers du rock 'n' roll.

Avec les chansons comme Maybellene (1955), Roll Over Beethoven (1956), Rock and Roll Music (1957) et Johnny B. Goode (1958), Chuck Berry a développé le « rhythm and blues » de son temps en y apportant des éléments distinctifs de ce qui deviendra le « rock 'n' roll » : des paroles axées sur la vie adolescente, le consumérisme ainsi qu’une musique donnant la part belle aux solos de guitare et à la mise en scène de son/ses interprète(s) — autant d’éléments qui exerceront ensuite une influence majeure sur la musique rock.

Qualifié de « poète du rock » par les critiques et ses pairs, Chuck Berry est devenu une figure emblématique de l'histoire du rock. Une grande partie de son répertoire a été régulièrement repris, ce qui témoigne de son influence importante sur de nombreux artistes tels que par exemple Keith Richards des Rolling Stones, Jimi Hendrix ou encore les Beatles.

Chuck Berry se rend à Chicago en mai 1955. Il y fait la connaissance de Muddy Waters, qui lui conseille d'entrer en contact avec Leonard Chess, le cofondateur de la maison de disques Chess Records. Leonard Chess, conscient que le marché du rhythm and blues se réduit, cherche à diversifier ses productions. Ce n'est donc pas le blues de Berry qui l'intéresse, mais une chanson plus inattendue : sa reprise de Ida Red (en), une chanson country de Bob Wills.
Le 21 mai 1955, Berry enregistre sa version de Ida Red, rebaptisée Maybellene, avec Johnnie Johnson au piano, Jerome Green (du groupe de Bo Diddley) aux maracas, Jasper Thomas à la batterie et Willie Dixon à la contrebasse.
Le single se vend à plus d'un million d'exemplaires et atteint la première place du classement rhythm and blues du magazine Billboard.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chuck_Berry

Johnny Be Goode 1959

Février 3

Le piano – Fat Domino

Antoine Dominique Domino Jr., dit Fats Domino, né le 26 février 1928 à La Nouvelle-Orléans et mort le 24 octobre 20171 à Harvey (Louisiane), est un pianiste, chanteur, compositeur, et chef d'orchestre américain de rhythm and blues, l'un des pionniers du rock 'n' roll, auteur du rock Ain't That a Shame et le plus célèbre interprète de la ballade de 1940 Blueberry Hill.

Grande figure du jump blues il est un des personnages clés de la transition entre le rhythm and blues et le rock 'n' roll. Et surtout un des pionniers de la soul music de la Nouvelle-Orléans. Il illustre parfaitement le phénomène du crossover où des produits musicaux conçus par des Noirs, pour des Noirs, deviennent des succès de l'univers blanc.  

Source :https://fr.wikipedia.org/wiki/Fats_Domino

Blueberry Hill

Cours 31

The temptation

Papa was a rolling Stones

Cours 32

The Supreme

Groupe féminin majeur de la soul des années 1960, The Supremes est associé au label Tamla Motown et à sa chanteuse vedette Diana Ross, qui poursuivra ensuite et parallèlement une carrière solo florissante. Formé à Détroit en 1959 sous le nom The Primettes, le groupe qui réunit Florence Ballard, Mary Wilson et Diana Ross est remarqué par Berry Gordy, qui en fait le fleuron de son label Tamla Motown avec une succession de hits composés par un autre trio, Holland-Dozier-Holland, composé de Lamont Dozier et des frères Brian et Eddie Holland. Entre 1964 et 1967, The Supremes totalise dix numéros un dans le classement pop dont les classiques de la soul « Where Did Our Love Go »« Baby Love »« Stop! In the Name of Love »« You Can't Hurry Love » et « You Keep Me Hangin' On ».

You can't hurry love

Stop! In The Name Of Love

"You Can't Hurry Love" est une chanson de 1966 initialement enregistrée par les Supremes sur le label Motown.
Il est sorti le 25 juillet 1966 en tant que deuxième single de leur album studio The Supremes A' Go-Go (1966).

Cours 33

Creedence Clearwater Revival

L’année 1969 a été énorme pour Creedence Clearwater Revival. En plus de participer au mythique festival Woodstock, la formation californienne, qui était visiblement très inspirée, a réalisé trois albums coup sur coup entre les mois de janvier et novembre de cette même année.

Un total de 26 nouvelles chansons qui ont été enregistrées en l’espace de 10 mois.

Trois albums qui ont été lancés après le premier disque de la formation originaire de El Cerrito, en Californie. Sur ce disque, paru le 28 mai 1968, on retrouvait I Put a Spell on You et Suzie Q.

Cette folle année 1969 et celle qui a suivi ont été les moments marquants de cette formation qui a vendu 28 millions d’albums aux États-Unis et qui a mis un terme à ses activités à l’automne 1972.

Bad Moon Rising

Cours 34

The byrds

Le folk rock est un genre musical mêlant des éléments de musiques folk et rock. En son sens initial, le terme décrit un genre lancé aux États-Unis et au Royaume-Uni au milieu des années 19603. Pendant les années 1950 et 1960, la musique folk est renouvelée et jumelée grâce au mouvement rock'n’roll de l'époque. Le genre est dit officiellement lancé par le groupe The Byrds, originaire de Los Angeles, qui jouera de la musique folk traditionnelle et de rock inspiré par les Beatles, et d'autres groupes britanniques. Le terme de « folk rock » est lui-même utilisé pour la première fois par la presse musicale pour décrire la musique des Byrds en juin 1965, à la publication de leur premier album.

Turn! Turn! Turn!

Cours 35

Les gentils beatles

Cours 36

Les  méchants Rolling Stones

Cours 37

Dans la lignée des gentils et des méchants

Cours 38

AL Green

Cours 39

Marvin Gaye

Cours 40

Stewie Wonder

Cours 41

Hors limite : Parliament / Funkadelic / Georges Clinton


Cours 42

Un chanteur, une image : James Brown

Cours 43

Les paroles censurées : Prince

Cours 44

Les records : Michael Jackson


Cours 45

L'explosion visuelle : MTV

Cours 46

La poésie : Les doors


Cours 47

Jefferson Airplane / Grateful Dead

 

Cours 48

Lynyrd Skynyrd


Cours 49

Poil au menton : Zz Top

Cours 50

La fièvre du Samedi Soir : Bee Gees


Cours 51

Village People

Cours 52

L'intemporel : Abba

Cours 53

Le premier : Grandmaster Flash – the Message

Cours 54

Le métesage des genres : Beastie Boys - Rock N Rap

Cours 55

Le sample : Snoop Dog (G Clinton)

 

Cours 56

Les débuts : Sidney H.I.P H.O.P Générique de L'Emission (1984)

Cours 57

Instrumentaux : Man Parrish - Hip Hop, Be Bop (Don't Stop) 80’s / Hashim-We're Rocking the Planet


Cours 58

The Last Poets - When The Revolution Comes

Cours 59

L’album concept : The wall - Pink Floyd


Cours 60

Mike Oldfield

Cours 61

Le roi : Iggy Pop La reine : Patty Smith


Cours 62

La grande escroquerie du RNR : Sex Pistols

Cours 63

The clash

Cours 64

AC/DC Heavy blues


Cours 65

Led Zeppelin : réinvention de la guitare

Cours 66

Eruption Van Halen

Cours 67

Aérosmith / Run DMC

Cours 68

Nirvana / Pearl Jam


Cours 69

B 52’s : le rock à l’université

Cours 70

Juno Réactor / Matrix

Cours 71

La Jamaique : origines africaines

Cours 72

The Skatelites : le contretemps

Cours 73

Manu Chao


Cours 74

Rachid Taha

Cours 75

Klaus Nomy

 

Le Labo Des Arts, réalisé par E. Brasseur, enseignant en ARTS, Collège Sainte-Anne Secondaire - Dorval